Le difficile métier de père

Il y a de ces choses que l'on n'apprend que par soi-même.
Comment devenir un bon père et les pièges à éviter.

Le plus difficile dans cet apprentissage, dans mon apprentissage, c'est la présence.
Être présent, toujours, auprès de ses enfants. Ne pas les faire attendre, toujours être à leur coté, c'est si accaparant, veiller au grain, et répéter, répéter, mille fois, jusqu'à avoir l'impression de radoter, de douter de la méthode.

Ne pas perdre patience, rester calme, garder son sang-froid. Plus facile à dire qu'à faire. Les enfants ont tôt fait de tester nos limites. Mais être ferme quand il le faut et surtout faire comprendre, bien expliquer les choses, le pourquoi des règles et répéter, répéter jusqu'à ce que le message passe.

Enfin, le don de soi. J'irais jusqu'à prétendre que notre vie ne nous appartient plus, qu'elle est comme en suspend. Que nos besoins n'existent plus, que notre bonheur passe forcément par le leur et se répéter et se répéter que c'est aussi cela la vie.

Anne-Sophie me reprend

Papa ne fait pas toujours attention à son vocabulaire.
Il fait des efforts, mais quelquefois, il commet des erreurs.

Papa: Roseline, viens voir papa ma grosse toutoune...
Anne-Sophie: Papa, c'est pas une grosse toutoune, c'est une belle toutoune...

Un bon Cupcake

C'est bien connu, travailler, ça donne faim.
Et rien de mieux qu'un bon petit gâteau (Cupcake) pour remplir le petit estomac.
Et ces sorties entre maman et sa grande fille sont si appréciées.

Sur le campus de UT à Austin

À tous les 6 mois, Anne-Sophie participe à une étude en Anthropologie, sur la motricité des êtres humains ou comment notre corps développe cette faculté de marcher.

Bref, après le travail, on se promène sur le campus et on apprécie la météo printanière.

La fouine

Nous nous préparons pour le grand départ.
Le Wess a été passé au peigne fin.
La petite fouineuse a suivi le travail de papa.
Elle a vérifié tous les recoins.
Au fond, elle est aussi bien de s'y sentir à l'aise.
Ce sera notre chez nous pour plusieurs jours, entre Austin et Berkeley.

C'est samedi matin, on joue

C'est samedi matin, il pleut et il fait froid.
Impossible d'aller dehors encore aujourd'hui.
Cela fait maintenant 4 jours qu'il pleut sans arrêt.
Ça se sent, ça va exploser mais une chance que maman est là pour aider.
Tout le monde est fatigué de cette météo.
March showers brings April flowers, ça me rappelle Vancouver...

La tresse française

Il y a juste assez de cheveux et ils sont juste assez longs pour cette première tresse, tresse française évidemment.
Anne-Sophie en était toute fière, car comme sa maman, elle arborait une belle queue de cheval toute tressée.
Y'a pas à dire, elle grandit rapidement notre grande fille.

Premiers pas.

Les premiers pas de son enfant.
Premiers pas il faut le dire, tellement sans assurance.
Mais prêt pas prêt, elle y va quand même.

Notre sorcière bien-aimée.

C'est ce qui arrive quand maman part travailler au loin pour quelques jours.
Papa oublie de laver les cheveux de sa grande fille.
Qui a tôt fait de se transformer en gentille sorcière.
Je me demande ce qui peut manquer à Anne-Sophie, oui, son balai...

On tourne une page

Ce qui devait finir par arriver est arrivé.
La réserve de lait maternel surgelé est épuisée.
Roseline a finalement tout bu ce qui restait, toutes ces heures que maman a passé, plusieurs fois par jour, à se pomper du lait.
Que d'efforts de la part de Christine, que de temps, sans relâche, sans pause.
Mais bon, depuis plusieurs semaines, la coquine goûtait au lait de vache, question de l'habituer progressivement à cet état de fait.
C'est une grosse page que nous tournons, et plus directement pour Christine, ce lien si étroit, si intime, entre une mère et son enfant nouveau-né.
Pendant 14 mois, Roseline aura bu du lait maternel, et elle ne s'en porte que mieux.