8.12.2011

Un autre grand départ

C'est une grosse journée qui s'annonçait ce mercredi.
Quitter Austin pour Montréal, rien de bien spécial, mais le faire à quatre, une grande première.
Surtout que les nuits ont été plutôt courtes ces derniers jours, Anne-Sophie a le sommeil fragile et Roseline fait ses dents.
La levée des corps s'est faite tout en douceur, nous avons le temps de bien nous préparer et surtout, de vérifier qu'il ne manque rien.
Tout va bien jusqu'à l'aéroport, même le chauffeur est agréable, plein d'humour et de service.
Nous voyagerons avec American Airlines et premier constat, pas beaucoup de personnel à l'enregistrement. J'ai promis à ma blonde de ne pas m'énerver, de ne pas sacrer, de ne pas chialer, de ne pas marmonner, de ne pas m'impatienter, bref, de me la fermer. Et ce n'est pas facile.
Une fois cette étape passée, viens la sécurité et cette fois-ci, pas de laisser-passer, Roseline doit sortir du sac ventral, elle fait de beaux sourires à l'officier de service qui reste de glace.
L'avion est un vieux coucou, malpropre, crotté, sale et dégueulasse. Nos sièges sont souillés de détritus, c'est impardonnable d'une compagnie aérienne.
Mais bon, maman a tôt fait de nettoyer le gros, mais juste à voir ses yeux, on ne volera pas très souvent avec cette compagnie.
Tout le monde s'installe et premier pépin, Anne-Sophie ne veut rien savoir de la ceinture de sécurité, la crise. Roseline, le nez lui coule, les yeux lui coulent, les oreilles lui font mal, bref, ça s'annonce plutôt difficile pour les parents.
Le plus pénible après un vol sans problèmes, c'est l'approche pour l'atterrissage à Chicago.
Roseline éclate, ne pouvant en supporter davantage, et on ne peut rien y faire.
Mais on a beaucoup de temps pour prendre notre correspondance, les choses se calment.
15 à 20 minutes de marche plus tard nous sommes à l'autre porte d'embarquement. Le temps de casser la croûte et on repart.
Petit vol sans problème mais comme pour le premier, l'approche sur l'aéroport de Montréal devient très douloureux pour Roseline. Les parents souffrent pour cette pauvre petite.
Il ne reste que la douane et évidemment, le douanier nous fait l'amusante remarque que la photo d'Anne-Sophie sur son passeport est très ressemblante (elle avait 4 mois sur la photo).
Le temps de récupérer les bagages, Oma et tante Nini sont là pour nous accueillir.
Il fait une vingtaine de degrés sur Montréal, alors qu'il faisait plus de 40C sur Austin, on va bien dormir, on en a besoin.

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