Allo Christiane.
Rarement, je fais des chroniques médicales, encore moins si je suis le sujet.
Mais quelquefois, quand l’inquiétude nous gagne, nous prenons rendez-vous avec le médecin, juste pour avoir l'heure juste.
Alors j'ai fait comme tout le monde et je me suis pointé à son bureau, avec au moins 15 minutes d'avance.
Une fois dans le cubicule et ayant enfilé la fameuse jaquette, je me répétais la seule et unique question que j'avais soigneusement rédigé sur un bout de papier.
Voilà mon médecin, il se présente, Docteur Laquille ou quelque chose du genre.
Il me regarde dans les yeux et me demande froidement ce qu'il peut faire pour moi car les examens préliminaires lui font dire que je suis passable, donc en bon état.
Docteur Béquille, peut-on avoir un aimant en dedans de soi, vous savez, le genre d'aimant qui fait que je pogne tous les microbes, virus, cochonneries, qui passent à moins de 3 mètres de moi.
Le pauvre docteur Tranquille a failli s'étouffer et pour garder son sérieux, il a toussoté, s'est gratté la tête, le nez et les oreilles, bref ça grattait pas mal fort.
Puis, ayant repris son sérieux (je me suis bien aperçu qu'il rigolait par en dedans), le bon docteur Maquille me regarde de haut en bas et de son air le plus savant, me demande de m'expliquer.
C'est très simple docteur Remaquille, chaque fois que quelqu'un tousse, pète, rote, éternue, j'attrape quelque chose comme une cochonnerie de virus. J'en prend pour exemple ma dernière sortie, 5 petites journées à Montréal, mais dans les faits, à peine 3 et je reviens au Texas avec des maux de gorge et va savoir comment ça va virer.
C'est simple docteur Déquille, j'en peux pu et j'ai maintenant la chienne de voyager.
Si je vois quelqu'un qui a la guidouille au nez, je traverse la rue ou je fais demi tour.
Le bon docteur va savoir son vrai nom m'a rassuré. Les aimants à microbes, c'est juste dans l'imaginaire des gens un peu fou.
Si vous attrapez autant de cochonneries, c'est parce que vous ne soignez pas assez vos fréquentations.
Come on docteur Coquille, les gens que je fréquente sont des plus honorables, il y en a probablement juste 2 ou 3 qui guidouillent du nez en masse pas plus.
Alors le bon docteur Écarquille me sourit et me dit que entre choisir de rester tout seul enfermé à la maison ou prendre dans ses bras un petit pou (je lui avais dit que les microbes venaient probablement des guidouilleux souvent de moins de 10 ans) qui est dégoulinant de guidouillage, que le choix était facile et qu'il fallait faire avec.
Au fond, le bon docteur Jonquille a bien raison, pogner un petit mal de gorge après avoir eu autant de fun avec des petits poux, c'est pas trop cher payé.
Alors si j'ai un aimant en dedans de moi, j'espère qu'il servira à attirer les petits poux pour encore longtemps.
Merci docteur, c'est quoi encore votre nom...
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