Papa: Regarde Anne-Sophie, c'est Roseline
Anne-Sophie: Lolaine
Papa: Regarde Anne-Sophie comme Roseline est petite
Anne-Sophie: Lolaine est petite petite petite
Papa: Elle est belle la petite Roseline
Anne-Sophie: Elle est belle (en lui caressant la tête)
Papa: Elle fait dodo
Anne-Sophie: Elle est belle (en lui caressant la tête)
Papa: C'est ta petite sœur
Anne-Sophie: Lolaine est petite petite petite.
12.30.2010
12.27.2010
Premières photos de Roseline
Allo Christiane.
Roseline a déjà plus d'une semaine et nous voyons déjà des changements.
Ses deux activités principales sont boire le lait de maman et dormir.
Un vrai petit ange cette petite.
Roseline a déjà plus d'une semaine et nous voyons déjà des changements.
Ses deux activités principales sont boire le lait de maman et dormir.
Un vrai petit ange cette petite.
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Souvenirs de famille
Quand jouer à Coucou rime avec bonheur
Allo Christiane.
Jouer à coucou je suis là, c'est un réel bonheur et pas seulement pour Anne-Sophie.
Même Oma y participe avec joie et spontanéité.
Jouer à coucou je suis là, c'est un réel bonheur et pas seulement pour Anne-Sophie.
Même Oma y participe avec joie et spontanéité.
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Guy,
Souvenirs de famille
Les biscuits de Noël
Allo Christiane.
J'ai demandé, pendant la soirée de confection de ces fameux biscuits, si on pouvait en faire aux bleuets, aux fraises, aux abricots et aux mûres.
Sacrilège, comment aie-je pu oser ne serait-ce qu'y penser.
Il n'y a aucune autre garniture possible que celle à la framboise.
Un jour, je vais m'en faire toute une batche à moi tout seul.
J'ai demandé, pendant la soirée de confection de ces fameux biscuits, si on pouvait en faire aux bleuets, aux fraises, aux abricots et aux mûres.
Sacrilège, comment aie-je pu oser ne serait-ce qu'y penser.
Il n'y a aucune autre garniture possible que celle à la framboise.
Un jour, je vais m'en faire toute une batche à moi tout seul.
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Souvenirs de famille
12.24.2010
Comment ne pas croire au Père Noël ?
En ce matin de la veille de Noël, notre journée a débuté un peu plus tard qu'à l'habitude (6h00). Ça commençait bien les festivités !
Puis nous sommes allés chercher de quoi déjeuner à notre boulangerie préférée, à une quinzaine de minutes de la maison. Le détour en vaut toujours la chandelle, mais d'autant plus ce matin: Nous étions tous dans un esprit festif, la route et le décor était enneigés comme dans les films de Noël, le ciel accueillait un soleil levant dans une gamme de couleurs pastelles et dorées, nous accompagnaient dans la voiture des choeurs d'enfants et leurs chants mélodieux.
Les cadeaux sont emballés et cachés, le frigidaire regorge de denrées et de gourmandises.
Comble de bonheur, nos deux petits trésors de Corée, que nous sommes allés cueillir durant les fêtes, sont fébriles à l'idée de la veillée qui s'annonce.
La fête serait parfaite si toute la famille était parmi nous, mais vous serez avec nous en pensées.
Nous vous aimons et vous souhaitons un Noël chaleureux et paisible.
Christiane
Puis nous sommes allés chercher de quoi déjeuner à notre boulangerie préférée, à une quinzaine de minutes de la maison. Le détour en vaut toujours la chandelle, mais d'autant plus ce matin: Nous étions tous dans un esprit festif, la route et le décor était enneigés comme dans les films de Noël, le ciel accueillait un soleil levant dans une gamme de couleurs pastelles et dorées, nous accompagnaient dans la voiture des choeurs d'enfants et leurs chants mélodieux.
Les cadeaux sont emballés et cachés, le frigidaire regorge de denrées et de gourmandises.
Comble de bonheur, nos deux petits trésors de Corée, que nous sommes allés cueillir durant les fêtes, sont fébriles à l'idée de la veillée qui s'annonce.
La fête serait parfaite si toute la famille était parmi nous, mais vous serez avec nous en pensées.
Nous vous aimons et vous souhaitons un Noël chaleureux et paisible.
Christiane
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Christiane,
Noël
12.22.2010
On rode la machine
Allo Christiane.
Pas évident d'avoir une machine toujours bien huilée.
Cette première vraie journée tout le monde ensemble comprend son lot de découvertes pour les parents.
Notre petite famille nous demande une somme d'énergie incalculable.
Tout va tellement plus vite maintenant et les interactions entre les deux filles se font de plus en plus souvent.
Il est maintenant évident pour Anne-Sophie que Roseline est là pour rester.
On voit encore quelques résistances, mais en même temps, on sent qu'elle a commencé à apprivoiser sa petite sœur, la regarde, la touche, la caresse.
J'essaie aussi, avec l'aide de Gerlinde, de conserver l'horaire qu'a Anne-Sophie.
Sorties au parc, à l'épicerie et visite au jardin.
Je ne veux pas qu'elle ait le sentiment qu'avec la venue de Roseline, qu'il y a privation, que je la néglige. Cela va sûrement demander beaucoup de planification dans l'avenir, et encore plus après le départ d'Oma.
Mais bon, jusqu'à maintenant, nous tenons le coup.
Pas évident d'avoir une machine toujours bien huilée.
Cette première vraie journée tout le monde ensemble comprend son lot de découvertes pour les parents.
Notre petite famille nous demande une somme d'énergie incalculable.
Tout va tellement plus vite maintenant et les interactions entre les deux filles se font de plus en plus souvent.
Il est maintenant évident pour Anne-Sophie que Roseline est là pour rester.
On voit encore quelques résistances, mais en même temps, on sent qu'elle a commencé à apprivoiser sa petite sœur, la regarde, la touche, la caresse.
J'essaie aussi, avec l'aide de Gerlinde, de conserver l'horaire qu'a Anne-Sophie.
Sorties au parc, à l'épicerie et visite au jardin.
Je ne veux pas qu'elle ait le sentiment qu'avec la venue de Roseline, qu'il y a privation, que je la néglige. Cela va sûrement demander beaucoup de planification dans l'avenir, et encore plus après le départ d'Oma.
Mais bon, jusqu'à maintenant, nous tenons le coup.
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La première nuit à la maison
Allo Christiane.
Toute une première nuit, assez souvent écourtée merci.
Évidemment, Roseline boit beaucoup, alors maman se lève souvent.
Mais quand elle a faim, elle nous le fait savoir.
Et quand ses petits cris perçants réveillent Anne-Sophie, c'est tout un concert de larmes que nous avons, il y a de l'écho dans la maison.
Nous travaillons très fort à faire comprendre à Anne-Sophie que c'est normal pour Roseline de pleurer quand elle a faim.
Mais pour Anne-Sophie, ces cris résonnent en elle et viennent la chercher dans ses entrailles.
Roseline a pris déjà beaucoup de couleurs et commencent à se faire aller les jambes et les bras.
Maman a déjà beaucoup de lait et la petite gloutonne est bien contente.
Progressivement, nous allons changer son rythme de vie, elle est plus active la nuit et dort davantage le jour.
Cela prendra quelques semaines avant qu'elle suive un rythme plus normal et comme pour Anne-Sophie, nous l'espérons, commence à faire ses nuits.
Pour Anne-Sophie, son prochain objectif sera de mieux contrôler ses émotions.
Pour maman, réussir à dorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrmir.
Toute une première nuit, assez souvent écourtée merci.
Évidemment, Roseline boit beaucoup, alors maman se lève souvent.
Mais quand elle a faim, elle nous le fait savoir.
Et quand ses petits cris perçants réveillent Anne-Sophie, c'est tout un concert de larmes que nous avons, il y a de l'écho dans la maison.
Nous travaillons très fort à faire comprendre à Anne-Sophie que c'est normal pour Roseline de pleurer quand elle a faim.
Mais pour Anne-Sophie, ces cris résonnent en elle et viennent la chercher dans ses entrailles.
Roseline a pris déjà beaucoup de couleurs et commencent à se faire aller les jambes et les bras.
Maman a déjà beaucoup de lait et la petite gloutonne est bien contente.
Progressivement, nous allons changer son rythme de vie, elle est plus active la nuit et dort davantage le jour.
Cela prendra quelques semaines avant qu'elle suive un rythme plus normal et comme pour Anne-Sophie, nous l'espérons, commence à faire ses nuits.
Pour Anne-Sophie, son prochain objectif sera de mieux contrôler ses émotions.
Pour maman, réussir à dorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrmir.
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Guy,
Souvenirs de famille
12.21.2010
Retour à la maison
Allo Christiane.
Mardi, dans le courant de l'après-midi, après la visite du médecin de Roseline et de celui de Christine, nous obtenons notre congé de l'hôpital.
Première journée de l'hiver, un 21 décembre tout en chaleur, il fait 26C.
Pour sa première sortie, Roseline goûte à la chaleur texane hivernale.
Oma et Anne-Sophie nous attendent dehors dans la cour avant.
C'est très émouvant sauf évidemment pour Anne-Sophie qui ne voit que sa mère, c'est tout naturel.
Mais un problème surgit rapidement, Roseline a faim, très faim.
Maman s'installe donc pour la nourrir au sein.
LA CRISE.
Anne-Sophie s'est ennuyée de sa maman, qui a les mains pleines, qui ne peut la prendre dans ses bras, qui en a suffisamment assez de nourrir son nouveau-né.
LA CRISE S'AMPLIFIE.
Maman ne peut tout de même pas arrêter sa séance comme cela.
Et ni papa, ni Oma n'y changent rien.
Finalement, maman finit par calmer Anne-Sophie tout en nourrissant la petite ogresse.
On voit bien le scénario auquel nous ferons face dans les prochains jours ou semaines.
Mais le calme après les petites tempêtes s'installera, petit à petit.
Mardi, dans le courant de l'après-midi, après la visite du médecin de Roseline et de celui de Christine, nous obtenons notre congé de l'hôpital.
Première journée de l'hiver, un 21 décembre tout en chaleur, il fait 26C.
Pour sa première sortie, Roseline goûte à la chaleur texane hivernale.
Oma et Anne-Sophie nous attendent dehors dans la cour avant.
C'est très émouvant sauf évidemment pour Anne-Sophie qui ne voit que sa mère, c'est tout naturel.
Mais un problème surgit rapidement, Roseline a faim, très faim.
Maman s'installe donc pour la nourrir au sein.
LA CRISE.
Anne-Sophie s'est ennuyée de sa maman, qui a les mains pleines, qui ne peut la prendre dans ses bras, qui en a suffisamment assez de nourrir son nouveau-né.
LA CRISE S'AMPLIFIE.
Maman ne peut tout de même pas arrêter sa séance comme cela.
Et ni papa, ni Oma n'y changent rien.
Finalement, maman finit par calmer Anne-Sophie tout en nourrissant la petite ogresse.
On voit bien le scénario auquel nous ferons face dans les prochains jours ou semaines.
Mais le calme après les petites tempêtes s'installera, petit à petit.
Visite d'Oma et d'Anne-Sophie
Allo Christiane.
Lundi en après-midi, je suis venu chercher Oma et Anne-Sophie pour leur présenter la dernière venue dans nos familles, Roseline.
Oma est toute excitée, toute en tendresse, l'émotion à son comble.
Anne-Sophie regarde Roseline et nous dit, le bébé à maman puis lui mets le doigt dans l’œil.
Et comme elle avait vu le sapin de Noël dans l'entrée, elle me tire vers la porte de la chambre en disant, les lumières, les lumières et c'est fini pour la visite.
On repassera pour faire plus ample connaissance avec Roseline.
Lundi en après-midi, je suis venu chercher Oma et Anne-Sophie pour leur présenter la dernière venue dans nos familles, Roseline.
Oma est toute excitée, toute en tendresse, l'émotion à son comble.
Anne-Sophie regarde Roseline et nous dit, le bébé à maman puis lui mets le doigt dans l’œil.
Et comme elle avait vu le sapin de Noël dans l'entrée, elle me tire vers la porte de la chambre en disant, les lumières, les lumières et c'est fini pour la visite.
On repassera pour faire plus ample connaissance avec Roseline.
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Une grande peur
Allo Christiane.
Lundi, je ne me souviens pas de l'heure, mais je vais me souvenir de ce moment jusqu'à ma mort.
Nous sommes tranquillement dans la chambre de récupération (Post Partum).
Roseline régurgite, comme c'est souvent le cas après les premiers boires, surtout qu'elle a du miconium dans l'estomac, elle avait fait caca dans l'utérus de Christine pendant la grossesse.
Elle s'étouffe car ça sort de partout, du nez, de la bouche et ne respire plus.
Nous paralysons devant la situation, j'appelle à l'aide, une infirmière accoure.
Elle est incapable de redresser la situation, je te lâche tout un cri dans le corridor, 4 nouvelles infirmières surgissent.
Roseline est toute bleue, un gris bleu pas beau du tout.
Il y a des mains partout sur son corps, dans le dos, sur son ventre, une poire lui vide la bouche et les narines, on la masse, on la stimule.
Elle finit par reprendre son souffle, par petites respirations, jusqu'à ce qu'elle finisse par crier et nous soulager.
Je n'ai pas conscience du temps qui a passé, ça m'a semblé une éternité.
Nous sommes blancs de peur, Roseline n'a pas encore 24 heures de vie derrière elle.
Elle part avec les infirmières pour demeurer sous observation.
Après les larmes, on se parle, on se dit que c'était le meilleur endroit pour qu'une telle chose se produise, que dans d'autres circonstances, nous l'aurions peut-être perdue.
Elle nous revient une heure plus tard, toute belle et affamée.
Elle est si petite et si fragile.
Lundi, je ne me souviens pas de l'heure, mais je vais me souvenir de ce moment jusqu'à ma mort.
Nous sommes tranquillement dans la chambre de récupération (Post Partum).
Roseline régurgite, comme c'est souvent le cas après les premiers boires, surtout qu'elle a du miconium dans l'estomac, elle avait fait caca dans l'utérus de Christine pendant la grossesse.
Elle s'étouffe car ça sort de partout, du nez, de la bouche et ne respire plus.
Nous paralysons devant la situation, j'appelle à l'aide, une infirmière accoure.
Elle est incapable de redresser la situation, je te lâche tout un cri dans le corridor, 4 nouvelles infirmières surgissent.
Roseline est toute bleue, un gris bleu pas beau du tout.
Il y a des mains partout sur son corps, dans le dos, sur son ventre, une poire lui vide la bouche et les narines, on la masse, on la stimule.
Elle finit par reprendre son souffle, par petites respirations, jusqu'à ce qu'elle finisse par crier et nous soulager.
Je n'ai pas conscience du temps qui a passé, ça m'a semblé une éternité.
Nous sommes blancs de peur, Roseline n'a pas encore 24 heures de vie derrière elle.
Elle part avec les infirmières pour demeurer sous observation.
Après les larmes, on se parle, on se dit que c'était le meilleur endroit pour qu'une telle chose se produise, que dans d'autres circonstances, nous l'aurions peut-être perdue.
Elle nous revient une heure plus tard, toute belle et affamée.
Elle est si petite et si fragile.
The little burrito
Allo Christiane.
Une fois la poussière retombée, les émotions décantées, c'est le déménagement dans notre nouvelle chambre.
Roseline a pris son bain, façon de parler.
Puis, c'est le momiefiage.
L'infirmière la regarde puis nous dit, she looks like a little burrito...
Une fois la poussière retombée, les émotions décantées, c'est le déménagement dans notre nouvelle chambre.
Roseline a pris son bain, façon de parler.
Puis, c'est le momiefiage.
L'infirmière la regarde puis nous dit, she looks like a little burrito...
12.20.2010
Roseline
Nous sommes samedi soir le 18 décembre.
Depuis des semaines, quand nous parlons à Anne-Sophie à propos du bedon de maman, c'est pour lui signifier qu'il y a un petit être qui ne demande qu'à naître.
Christine me regarde et m'annonce, tout comme à Oma qui est avec nous depuis le mercredi 15, que ses premières contractions ont commencé depuis 8PM.
Je vais quand même au lit après une bonne douche.
Ma douce vient me rejoindre et m'annonce que les contractions non seulement n'ont pas cessé, mais elles ont gagné en régularité.
Je finis toutefois par me rendormir, mais le réveil est plutôt brutal, ma blonde n'a pas fermé l'oeil, me regarde et m'annonce que Roseline naîtra aujourd'hui dimanche.
Ça vous réveille un homme.
Petit déjeuner en famille et nous profiterons du fait qu'Oma doit aller visiter la petite maison qu'elle habitera pendant une partie de son séjour pour filer en douce vers l'hôpital.
Arrivée à l'hôpital vers 10:30AM le dimanche et après les formalités, on nous assigne une petite chambrette, question pour le personnel médical que Christine soit bien en mode, naissance en devenir.
Après quelques heures dans cette minuscule pièce, une décision est prise par le personnel d'assigner à Christine une chambre de maternité, une LDRB pour Labor Delivery Room Partum. Une grande chambre spacieuse et confortable.
Puis, c'est une longue période de questionnement, avons-nous pris la bonne décision, sommes-nous venus pour rien, est-il trop tôt? Les contractions se font rares
Une infirmière discute avec Christine de tous les scénarios envisageables.
Christine prend la décision de faire crever ses eaux pour accélérer le processus de la naissance.
Et puis tout s'accélère, les contractions espacées se rapprochent, en nombre et en intensité.
Nous reconnaissons tous les deux les signes qui ne mentent pas, ça s'en vient et vite.
Une autre décision est rapidement prise, Christine donne son accord pour une épidurale.
Encore une fois, le médecin anesthésiste n'est pas dans le corridor et il faut compter 45 minutes avant de lui voir la bette.
Ces 45 minutes paraissent une éternité, surtout que Christine est entrée dans les monstrueuses contractions, The Big Ones.
Elle te lâche quelques bons cris primaires, de ces cris qui vous scient en deux.
Et comme pour Anne-Sophie, le temps que ce médecin fasse son travail, on voit apparaître la tête de miss Roseline qui a décidé d'en découdre avec tout ce beau monde.
Dans un dernier ultime effort, à bout d'énergie, Christine expulse, c'est le cas de le dire, Roseline hors de son ventre, une libération, tout son corps se crispe après l'effort.
C'est fini, Roseline est là.
Toute potelée, des petits cheveux frisées, une petit nez, une bouche vermeille, juste un petit cri, je suis là, je suis là, il fait froid.
Je suis paralysé par l'émotion même si encore cette fois, le final n'a pris que quelques secondes.
Puis, c'est la routine de la maternité, mesures, 6 lbs 13 onces, 20 pouces, nettoyage en règle et on nous l'enlève pour son premier bain.
Nous déménageons dans une autre chambre, post partum, encore spacieuse, pour nous reposer dans l'attente de Roseline qui se fait toute belle.
La voilà, la petite fée, elle est maintenant avec nous.
Demain, elle rencontrera sa grande soeur Anne-Sophie et Oma la divine, l'aventure prendra un nouveau tournant.
12.12.2010
Quand Florida rime avec froid...
De retour d'une escapade de 5 jours en Floride pour chasser le froid, absorber un peu de vitamine D et se retrouver en famille. Au final: 1 objectif d'atteint sur 3, c'est pas pire quand même ? En effet, une vague de froid record a balayé toute la Floride...environ 0 °C la nuit et un maximum de 13-14°C le jour (mais avec un facteur éolien peu connu des Floridiens). Les agriculteurs étaient inquiets, les hôteliers couvraient leurs fleurs fragiles avec des draps, les magnifiques piscines du "resort" où nous logions demeuraient désertes toute la journée...
Alors si le soleil chaud ne peut définitivement pas représenter le thème de nos vacances, que pourrions nous choisir ?... les serrures ! En effet, deux anecdotes en particulier seront inscrites dans les annales "vacancières".
Notre petit Olivier, qui a encore peur de sortir de son lit tant que la lumière n'est pas allumée, qui a peur de Buzz de Toys story, c'est embarré dans la toilette de notre condo. Et il n'a pas paniqué. Ce que nous retiendrons en effet est son attitude calme et confiante. "On va trouver une solution !" de nous répondre, alors qu'on tente de débarrer la porte avec un couteau. 10 longues minutes pour nous mais clairement aucun traumatisme pour lui !
Puis il y a le retour à la maison. Le vol s'est bien déroulé, mais avec deux jeunes enfants ,c'est pas un moment de repos. Ajoute à ça une sinusite pour ma part et 5 mauvaises nuits en arrière de la cravate pour toute la petite famille. (T'ai-je déjà dit que mon fils ne dormait pas beaucoup ? Et encore moins en vacances ? Et ma fille...une championne du dodo normalement...ben...disons qu'on peut comprendre son incompréhension, à savoir où suis-je et vais-je retourner dans ma maison ? Inquiétudes normales qui perturbent son cher sommeil). Donc on récupère nos valises puis on s'approche de la porte extérieure (à 16h30 un vendredi, donc en pleine heure de pointe) et constatons une petite neige qui tombe...ce qui égale un %$#@ de retour à la maison. Pas grave, c'est sûr, les enfants vont dormir. Et je pourrai reposer mes sinus sur l'appui tête...et qui sait: dormir moi aussi !!
Stefan - Je ne trouve pas ma clé de voiture.
Moi - Je ne me souviens pas de l'avoir vue durant le voyage...
Stefan - Moi non plus.
Suivent plusieurs minutes de panique, une ouverture bordélique de TOUTES les valises, Olivier qui demande de l'attention, moi qui va voir l'auto dans le parking, des fois que la clé y serait...un beau moment en famille (!)
Pas de clé. La chose raisonnable aurait été qu'un de nous deux prenne un taxi pour aller chercher l'autre voiture (avec sièges pour enfants). Mais étant donné notre état de fatigue et l'heure critique de la journée, c'était au-delà de nos forces. Alors on trouve heureusement un taxi mini-van (de fumeur, notent rapidement mes sinus crispés et le chauffeur d'affirmer: avec cette température, dans 15 minutes il n'y a plus un taxi à l'aéroport...vous êtes chanceux). On prend chacun un enfant sur nos genoux (et notre mal en patience) en se rappelant - pour se déculpabiliser - le "bon vieux temps" où le papa conduisait avec sa bière entre les jambes et la maman avec le p'tit debout à ses pieds, les mains "sul-dash".
Les enfants n'ont pas dormi, et on a "soupé" dans le taxi grâce à ma provision de "cochonneries" que je traîne toujours "au-cas où".
Morale de cette histoire: comme j'ai dit à Stefan, c'est le genre de situation qui t'arrive UNE fois...tu peux être sûr que la prochaine fois la clé du char va être cousue après la valise !
p.s. On n'a jamais retrouvé la clé...je suspecte que c'est la faute aux Américains et leur paranoïa nous soumettant à une fouille familiale éparpillée, malgré nous.
Je garde pour un prochain billet l'histoire de deux parents qui prennent la brillante décision d'amener leurs deux jeunes enfants, dont un avec une imagination débordante, dans un resto à Disney où de charmants mammouth géants, accompagnés de nombreux amis dinosaures, animent l'immense salle- dans un jeu de lumières et de bruits cacophoniques - . Coupe faim assuré...
Alors si le soleil chaud ne peut définitivement pas représenter le thème de nos vacances, que pourrions nous choisir ?... les serrures ! En effet, deux anecdotes en particulier seront inscrites dans les annales "vacancières".
Notre petit Olivier, qui a encore peur de sortir de son lit tant que la lumière n'est pas allumée, qui a peur de Buzz de Toys story, c'est embarré dans la toilette de notre condo. Et il n'a pas paniqué. Ce que nous retiendrons en effet est son attitude calme et confiante. "On va trouver une solution !" de nous répondre, alors qu'on tente de débarrer la porte avec un couteau. 10 longues minutes pour nous mais clairement aucun traumatisme pour lui !
Puis il y a le retour à la maison. Le vol s'est bien déroulé, mais avec deux jeunes enfants ,c'est pas un moment de repos. Ajoute à ça une sinusite pour ma part et 5 mauvaises nuits en arrière de la cravate pour toute la petite famille. (T'ai-je déjà dit que mon fils ne dormait pas beaucoup ? Et encore moins en vacances ? Et ma fille...une championne du dodo normalement...ben...disons qu'on peut comprendre son incompréhension, à savoir où suis-je et vais-je retourner dans ma maison ? Inquiétudes normales qui perturbent son cher sommeil). Donc on récupère nos valises puis on s'approche de la porte extérieure (à 16h30 un vendredi, donc en pleine heure de pointe) et constatons une petite neige qui tombe...ce qui égale un %$#@ de retour à la maison. Pas grave, c'est sûr, les enfants vont dormir. Et je pourrai reposer mes sinus sur l'appui tête...et qui sait: dormir moi aussi !!
Stefan - Je ne trouve pas ma clé de voiture.
Moi - Je ne me souviens pas de l'avoir vue durant le voyage...
Stefan - Moi non plus.
Suivent plusieurs minutes de panique, une ouverture bordélique de TOUTES les valises, Olivier qui demande de l'attention, moi qui va voir l'auto dans le parking, des fois que la clé y serait...un beau moment en famille (!)
Pas de clé. La chose raisonnable aurait été qu'un de nous deux prenne un taxi pour aller chercher l'autre voiture (avec sièges pour enfants). Mais étant donné notre état de fatigue et l'heure critique de la journée, c'était au-delà de nos forces. Alors on trouve heureusement un taxi mini-van (de fumeur, notent rapidement mes sinus crispés et le chauffeur d'affirmer: avec cette température, dans 15 minutes il n'y a plus un taxi à l'aéroport...vous êtes chanceux). On prend chacun un enfant sur nos genoux (et notre mal en patience) en se rappelant - pour se déculpabiliser - le "bon vieux temps" où le papa conduisait avec sa bière entre les jambes et la maman avec le p'tit debout à ses pieds, les mains "sul-dash".
Les enfants n'ont pas dormi, et on a "soupé" dans le taxi grâce à ma provision de "cochonneries" que je traîne toujours "au-cas où".
Morale de cette histoire: comme j'ai dit à Stefan, c'est le genre de situation qui t'arrive UNE fois...tu peux être sûr que la prochaine fois la clé du char va être cousue après la valise !
p.s. On n'a jamais retrouvé la clé...je suspecte que c'est la faute aux Américains et leur paranoïa nous soumettant à une fouille familiale éparpillée, malgré nous.
Je garde pour un prochain billet l'histoire de deux parents qui prennent la brillante décision d'amener leurs deux jeunes enfants, dont un avec une imagination débordante, dans un resto à Disney où de charmants mammouth géants, accompagnés de nombreux amis dinosaures, animent l'immense salle- dans un jeu de lumières et de bruits cacophoniques - . Coupe faim assuré...
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12.06.2010
12.05.2010
Quand ça vient de sa fille
Allo Christiane.
Depuis quelques temps déjà, maman et papa tentent d'expliquer que dans le bedon de maman, il y a une petit bébé, comme Anne-Sophie sur les photos quand elle était petite.
Le message semble commencer à faire son bout de chemin.
Sauf ce matin.
Anne-Sophie est venu me rejoindre, a relevé mon haut de pyjama et en tapottant ma bedaine, elle me regarde et me dit, bébé...
Mais non Anne-Sophie, c'est dans celui de maman...
Elle me regarde, tape sur ma bedaine et me répète, bébé...
Ça sent le régime...
Depuis quelques temps déjà, maman et papa tentent d'expliquer que dans le bedon de maman, il y a une petit bébé, comme Anne-Sophie sur les photos quand elle était petite.
Le message semble commencer à faire son bout de chemin.
Sauf ce matin.
Anne-Sophie est venu me rejoindre, a relevé mon haut de pyjama et en tapottant ma bedaine, elle me regarde et me dit, bébé...
Mais non Anne-Sophie, c'est dans celui de maman...
Elle me regarde, tape sur ma bedaine et me répète, bébé...
Ça sent le régime...
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