5.28.2010
5.27.2010
Mère un peu gauche cherche à enseigner dans le droit chemin
(Bon. Clairement, je ne peux pas me sortir de celle-ci avec un "parce que". Par où commencer ? Est-ce une direction ? une main ? un maladroit, une position, un angle ? ouf.)
Moi - Au bout de la rue Olivier je vais devoir tourner, je vais alors te montrer. D'ici là, montre moi la main avec laquelle tu manges !
(Olivier commence alors à se jouer dans le nez.)
Moi- Oui ! C'est la bonne main. Au bout de la rue on verra si on tourne du côté de la main avec laquelle tu manges ou l'autre, la gauche.
(Rendus au bout de la rue:)
Moi - Alors, on tourne à gauche, est-ce du côté de la main que tu manges ou l'autre ?
Olivier - Ben...on peut aussi manger des frites !
5.24.2010
Le petit pot
Je t'avais déjà parlé de ce nouveau mot qu'Anne-Sophie a appris et qu'elle associe très bien à la réalité, à sa réalité, CACA.
Maintenant, elle nous l'annonce avant sa venue ou plutôt son évacuation.
Avec une grande fierté, elle nous le déclare solennellement, CACA.
Ça veut dire que dans les instants qui suivent, pas dans les minutes, dans les instants, la couche sera pleine.
Ça veut aussi dire que l'usage du petit pot est pour bientôt, quand elle aura compris à quoi sert ce dernier parce que pour le moment, nous n'en sommes pas rendus là.
Nous faisons face aussi à un petit problème technique. Nous utilisons des couches lavables, de bonnes couches en coton et ça complique un peu le scénario.
Car il faut enlever la culotte, la culotte protectrice et la couche
Et quand elle nous le lance, CACA, il ne faut pas hésiter et être prêt.
Mais quand c'est fait, que son effort en valait la peine, elle courre littéralement dans sa chambre pour se faire changer.
Le petit pot, c'est pour bientôt, espérons le.
La frustration
Quelque chose que nous n'avions pas vécu pour Anne-Sophie et dont elle se passerait volontiers, ses innommables nausées.
Il y a quelque chose proche de l'incompréhension dans ces nausées pour le conjoint que je suis.
Entendre ma blonde vomir le peu qu'elle mange, mais surtout, voir la tristesse de sa propre situation dans ses yeux, ça me coupe en deux.
Être enceinte, c'est supposé être une fête de l'amour, une célébration de la vie qui vient, qui grandit en son sein.
Merde, pour le moment, on est loin du compte et du scénario.
Elle qui était une boule d'énergie, toujours pleine de projets, ne quitte plus le sofa, l'air hagard.
Je me souviens il y a quelques années, quand elle était clouée à sa chaise, incapable de bouger tellement son dos la faisait souffrir, prenant sa douche assise sur une chaise patio en plastique que je rentrais et sortais chaque fois. Je me souviens quand je me réveillais la nuit et que je la voyais dormir assise dans la chaise/sofa, la seule chaise au fait qui l'aidait à se reposer.
Et je vis cette même frustration de ne pouvoir à peu près rien faire pour l'aider.
Cette frustration qui nous interroge, qui vient nous chercher au plus profond.
Ce qui nous aide et nous console, ce sont les sourires et les cris d'Anne-Sophie.
C'est ce qui nous pousse à continuer, car c'est ce qui s'en vient, un autre être magnifique, plein de vie, une autre aventure.
Les petits pois
Pour certain(e)s (pour ne pas la nommer), c'est le chocolat, pour Anne-Sophie, c'est les petits pois.
Comment peut-on aimer autant les petis pois?
À chaque repas, c'est la même demande, des petits pois.
C'est comme un immense bonheur, un happening des papilles gustatives
Ça rentre, à grosses pelletées, encore et encore.
Il doit y avoir quelque chose de très spécial, de magique dans les petits pois.
Un ingrédient psychotrope peut-être, quelque chose de paranormal.
Quand je veux qu'elle mange autre chose, je n'ai qu'à saupoudrer des petits pois sur le dessus.
Et ça marche. Pâté chinois saupoudré de petits pois, riz frit aux légumes saupoudré aux petits pois, couscous aux fèves saupoudré aux petits pois.
Je vais essayer avec la tarte au sucre et la gâteau au chocolat, juste pour voir.
5.21.2010
Maudite vanité
Mais voilà, Olivier, qui a clairement vieilli, fut d'un charme, d'un charme ! Puis la pédiatre a accepté volontier de recevoir Mathilde. Et mes deux amours sont en pleine santé. Et la crise de faim n'a toujours pas eu lieu alors que nous nous installons dans la voiture. Je quitte ainsi le stationnement de la clinique remplie de fierté pour mes enfants, soulagée d'avoir évité une scène et me donne ainsi (virtuellement) une tape sur l'épaule, Good job Christiane ! Nous roulons depuis quelques minutes alors qu'Olivier s'exclame: "C'est parce que moi je suis pas attaché".
5.20.2010
Les cris du bonheur
Je me posais une question, une courte et simple question.
Peut-on se lasser des cris de joie de son enfant?
Quand je m'amuse à faire le monstre avec Anne-Sophie...
Quand je la chatouille en jouant à l'abeille...
Quand c'est le temps du cache-cache matinal...
Quand je lui lis une histoire drôle...
Quand je lui apprends à faire des bulles dans le bain...
Peut-on vraiment se lasser de la joie enfantine d'un enfant, de son enfant?
Poser la question, c'est aussi y répondre.
J'étais déjà comblé par la présence de sa mère à mes cotés.
C'est un petit miracle que je savoure jour après jour.
Que vienne le petit matin...
5.17.2010
Le troisième sourcil
En revenant du parc, tout en joggant d'un bon rythme mais sans excès, j'ai eu le malheur de quitter des yeux la chaussée, ne serait-ce qu'un instant.
Ce n'était pas un gros trou, ni large, ni profond, rien d'extraordinaire, mais juste ce qu'il fallait pour que la roue avant du carosse royal (pour ce qu'il contient) ne s'y engouffre.
Et nous voilà parti en l'air, mais pas pour longtemps.
Pour éviter de tomber sur Anne-Sophie, je me suis jeté sur le coté.
Mais j'ai bien vu le carosse faire un 180 degrés avec le trésor bien assis mais heureusement avec sa ceinture bouclée.
Je n'ai rien vu du film, ça s'est passé trop vite.
Mais aux cris de désarroi venant d'Anne-Sophie, l'atterrissage avait été brutal.
Bon, il semble qu'il y ait eu plus de peur que de mal.
Mais elle en est quitte pour un troisième sourcil, un beau sourcil rose entre les deux autres.
Un sourcil rose qui va probablement tourner au bleu.
Dodo..l'enfant dormira pas de sitôt
(parent insomniaque anonyme avec qui je sympathise)
Cher Guy,
Puis-je utiliser cette tribune pour (encore une fois, je sais) m’étendre (à défaut de dormir) sur le sujet de mon manque de sommeil chronique ?
J’avoue vous envier l’immense chance que vous avez d’avoir une petite puce qui dort.Beaucoup. Souvent.Facilement. Soupir…
Je ne te conterai pas la valse de mercredi dernier, à 4h00 du matin, que j’ai dansé entre la chambre de mes deux hiboux et qui a marqué le début de ma journée. Journée où Olivier a refusé de faire sa sieste alors que tous les muscles de son corps lui imploraient de leur accorder une pause; et que dire des miens ? Je ne t’entretiendrai pas non plus sur la « Conférence mondiale de la toux sèche et du « Je veux pas dormir » qui a eu lieu au 2ème étage de ma maison, de minuit à 2h30 du matin ce weekend, suivi d'un petit-déjeuner conférence avec les deux sommités dès 5h25.
Je déclarerai seulement ceci : Dorénavant, je ne considèrerai plus le sommeil comme un besoin essentiel à ma survie ! Il semble que mes enfants en font un passe-temps comme un autre…pourquoi - ou comment - en ferais-je autrement ?!
T'aurais pas une p'tite recette de soupe à la mélatonine à me refiler ?
Un petit pas pour Mathilde...un grand pas pour l'autonomie !
Les enfants du parc
Ce matin, je suis allé au parc avec Anne-Sophie.
J'essaie d'aller courir mes quelques kilomètres en faisant un stop au parc sur le retour.
J'en profite pour faire quelques étirements au grand bonheur d'Anne-Sophie.
Lorsque je suis arrivé à la vue du parc, elle a exprimé une si grande joie, un vrai bonheur.
Et pour la première fois, elle s'est mêlée au groupe d'enfants, suivant surtout les plus petits, ceux de son âge.
Mais qui dit enfants dit parents.
Je ne veux pas partir un long débât sur le sujet, mais moi, les parents qui exercent leur pouvoir sur leurs enfants, pas capable.
Une mère qui communique seulement par la menace, pas capable.
Surtout quand elle est bien assise sur son cul, à jaser de rien et qu'elle jette de temps en temps, un regard fatigué sur les activités de ses filles, pas capable.
Elles ne demandent qu'à jouer les petites.
Elles sont espiègles, animées, enjouées, des enfants quoi.
Je n'ai eu qu'à m'approcher, un ou deux doux regards, une simple parole positive d'encouragement et hop, elles me faisaient confiance les petites, des jumelles par surcroit.
Et leur mère qui criait, fais pas ceci à la première, touche pas cela à l'autre, otez-vous de là, toujours sans bouger sa masse, et Dieu sait que cela lui aurait fait du bien de bouger.
Pire, c'est quand les menaces embarquent, si vous n'écoutez pas votre mère, on s'en va.
Et comme un mauvais refrain sans fin, elle te crachait cela à tue-tête.
C'est elle qui aurait du rester à la maison et nous la foutre la sainte paix.
Le câlinage matinal
Ah, ces matins, où demoiselle Anne-Sophie se réveille et vient rejoindre sa maman dans le lit douilllet encore tout chaud.
La première caresse matinale, comme un rayon de soleil sur la peau.
Le premier sourire, comme un petit bonheur sans cesse renouvelé.
Le premier mot, pour nous dire combien elle nous aime.
Le premier bisou, pour bien commencer la journée.
La première étreinte, pour sentir son coeur battre.
La première chatouille, pour voir son petit corps se trémousser.
Demain matin, je vais la manger c'est certain, elle goûte trop bon.
5.16.2010
Nouvelle activité
Mademoiselle Anne-Sophie, puisque c'est d'elle que l'on parle dans ce petit billet, s'est trouvée une nouvelle activité.
Pendant que maman fait la sieste et que papa vague à d'autres activités, donc personne ne la surveille, mademoiselle adore faire son tour dans mon garde-robe.
Pour y faire quoi, je vais te le décrire, n'ait crainte.
Premièrement, mademoiselle fait le décompte de tous mes bas, de tous.
Elle les étale un peu partout dans la chambre, pour mieux les additionner.
Puis, vient le temps des bobettes (ma blonde appelle cela des pagnes) qui prennent le même chemin que les bas.
Pire, elle se les enfile autour du cou, comme une décoration, le chic du chic, la nouvelle tendance.
C'est si beau et si original, un collier fait de bobettes, excusez, de pagnes à papa.
Le lait
C'est bien connu, le matin, quand Anne-Sophie se lève et que sa couche est changée, la demoiselle, toute propre, demande Le Lait.
Allez papa, grouille parce que c'est aussi archi connu que la patience de mamzelle dure moins longtemps que les hémérocalles.
Le temps de remplir la bouteille et hop, on la présente.
Mais mademoiselle la refuse, ce n'est pas la bonne bouteille.
Merde, une bouteille, c'est une bouteille et du lait c'est du lait.
LA CRISE...
J'ai vraiment mal jugé cet aspect de sa vie.
Le Lait, ça se boit dans la bouteille rose, pas dans la bleue.
Et ce n'est pas NÉGOCIABLE.
Alors maman s'est levé, a tout simplement mis le lait dans la rose et la crise, quelle crise.
Le bonheur est revenu, aussi vite que le soleil.
Demain et tous les autres jours, Le Lait sera présenté dans la bouteille ROSE.
5.14.2010
Quand ma maison n'est pas entièrement envahie par les jouets
Christiane's Northern Renovation
5.12.2010
Jouer au soccer avec Anne-Sophie
À la maison, nous avons maintenant 6 ou 7 balles ou ballons, de toutes les grandeurs.
Anne-Sophie adore les prendre et les lancer dans ma direction.
Je fais semblant de jouer le jeu, elle adore.
Elle lance les plus petites balles, deux à la fois et avec de plus en plus de force.
De mon coté, je les lui retourne en les frappant avec mon pied, comme au soccer.
J'essaie toujours d'éviter de botter le ballon avec force en direction d'Anne-Sophie, pas toujours facile à faire.
Ce qui devait arriver est arrivé.
En plein dans le mille, direct dans le front, c'était pourtant un beau botté.
Elle m'a regardé et en branlant son petit doigt m'a dit "Non Non Non".
Trop cute, d'habitude, c'est moi qui fait ce signe.
Que dire de plus, seulement sourire.
Toute une histoire
Connais-tu la collection pour enfants Chatouille mettant en vedette Toupie.
Toupie est une souris, genre une souris qui fait du crack ou qui fume du tabac illicitte.
Non mais, y'a tu vu les yeux, et le sourire.
Et on dirait qu'elle est cinglée ou fèlée ou les deux.
J'ai le volume " Toupie joue à cache-cache".
Elle cherche Binou (un autre qui fume du pot c'est certain) qui est caché dans son chandail.
Come on, Toupie va jusqu'à le chercher dans son sandwich, faut le faire.
Faut être gelé en simonac pour chercher un chat dans un sandwich.
À moins que l'auteur, comme dans la chanson, "Entre deux Joints" , pour l'inspiration...
Toupie a peut-être un dédoublement de personnalité, ou un restant de skyzophrénie.
Tiens, j'ai un titre pour l'auteur Dominique Jolin:" Toupie roule des gros Pétards".
Bon, je pense que je vais aller au lit...
5.11.2010
Quand les étoiles sont alignées
Mathilde a fait sa première nuit SANS aucun biberon depuis son arrivée! On s'est réveillés ce matin:
- As-tu donné un biberon cette nuit ?
- Non! toi ?
- Non!
- ...
Ok. Les étoiles étaient alignées. Voici ce qui doit se reproduire durant la soirée, pour qu'une autre nuit parfaite nous soit accordée:
- Les Canadiens doivent gagner;
- Mathilde doit avoir son PJ raillé orange;
- On doit manger des restants de pizza et de la salade pour souper;
- Le beau-frère et la belle-soeur doivent être en négociation pour l'achat d'une maison;
- Je dois aller chercher ma voiture au garage (suite à la remise d'une modique somme de 1992, 98 beaux dollars pour le remplacement d'une "clotche" brisée par la présence d'un débris métallique dans la dite "clotche" sans que les garagistes puissent expliquer comment il a pu se retrouver là);
- Y doit doit faire frette.
Ça regarde pas bien.
5.10.2010
Le Wess
Le Wess a toujours tenu ses promesses, il ne nous a jamais lâchés.
Que ce soit dans le désert à Joshua Tree National Park (première photo), ou en
Colombie-Britannique (deuxième) ou sur les hauts plateaux de l'Idaho (dernière).
C'est une mécanique simple et Big Bird a toute ma confiance.
Apprendre à compter
Récemment, Anne-Sophie a reçu un livre, un autre, pour apprendre à compter.
En fait, c'est 10 petite grenouilles qui disparaissent, l'une après l'autre, au fil de l'histoire pour se retrouver toutes ensemble dans la mare à la fin de l'histoire.
Et on compte, un deux trois quatre...
Anne-Sophie compte aussi, quat, quat, quat quat...
Oui bravo Anne-Sophie, mais il y a aussi un, deux trois, quatre et cinq et six et sept et huit enfin neux et dix, dix petites grenouilles.
Quat, quat, quat, quat...
Ça doit aller quatre par quatre dans son modèle mathématique...
Mais chose certaine, elle comte, elle a compris le système, on sent que ça vient.
Pour l'instant du moins, c'est quat, quat, quat, quat...
5.09.2010
Garder pour soi un secret.
Depuis plus d'une semaine, je sais que ma blonde est enceinte.
Et depuis ce moment précis, ce samedi 1 mai, je suis tenu de garder le secret.
J'ai quand même pu le dire aux membres de ma famille.
Du coté de la famille de Christine, pas question de partager la nouvelle, tant qu'Oma ne sera pas au courant. Remarquez que ce n'est pas tout à fait véridique, puisque ma douce l'a quand même dit à sa petite soeur, qu'Anne-Sophie appelle affectueusement, tante Ninie.
Le plus difficile dans tout cela, c'est de jaser avec ces personnes (Christiane, Gerald, Erik) via Internet et ne rien dire, ne pas souffler mot.
Mais voilà, Oma le sait maintenant, la nouvelle peut se répandre, comme une trainée de poudre.
Si tout va bien, et on ne voit pas pourquoi cela irait mal, la grande famille Veillet/Parent comptera un(e) nouveau(elle) membre.
Nous vous aimons tous.
Quelle image...
Parce que nous l'avons finalement dit à Oma...
Parce que ce n'est plus un secret...
Parce que nous sommes très heureux...
Parce que nous voulons partager notre bonheur...
Parce que nous serons une vraie famille...
5.07.2010
Vivement la piscine
L'an passé, quelque part en juillet, nous avions acheté une petite piscine gonflable pour Anne-Sophie, question de combattre les grandes chaleurs estivales.
Pour tout dire, aujourd'hui, avec le facteur humidex, il fait 42C.
C'est suffisamment chaud pour sortir la petite piscine et la remplir.
Elle n'est pas bien grande cette piscine, du moins pour papa, mais pour Anne-Sophie c'est amplement suffisant.
Et il n'y a pas que mademoiselle qui va se rafraîchir en goûtant les joies de la baignade, papa aussi va enfiler son maillot et se tremper le gros orteil, le nombril, le bedon et tout le reste.
En fait, tout ce qui peut entrer sous le niveau de l'eau.
Et cet été, avec les progrès du petit poisson, on va pouvoir inventer des jeux.
Il y a bien sûr le classique," le requin et la grenouille", je te laisse deviner qui est le requin et qui est la grenouille.
Mais aussi plein d'autres qui n'attendent que ma fertile imagination.
Bon été et bonne baignade.
5.06.2010
Soleil, soleil !
Ici l'été se pointe tranquillement le bout du nez...
Parlant de chaleur...te souviens-tu de notre virée dans L'Anza-Borrego Desert State Park (Californie) en 2004 ? Votre super Westfalia avait très bien tenu la route !
Quand le mois de février est très pluvieux, ce qui est rare dans cette région désertique du sud de la Californie, le Parc se tapisse de fleurs, l'instant de quelques jours printaniers.
Vue aérienne du Parc, qui se trouve à être une mer intérieure desséchée depuis des milliers d'années.
5.05.2010
C'est l'été
Je ne sais pas pour Montréal, mais pour Austin, c'est l'été.
Car la chaleur est revenue et quand je dis chaleur, c'est chaud.
Mais pourquoi je dis que c'est l'été, le vrai.
Parce que c'est la saison des pops.
Et si Anne-Sophie aime les pops comme sa mère, ça va prendre une vraie réserve.
Je me demande souvent comment les enfants réagissent à une telle chaleur.
Pour l'instant, le mercure n'atteint que 34C, mais à partir de juin, c'est souvent plus de 40C.
Ça va prendre un gros camion "jaune" plein de pops.
Anne-Sophie et le CH
Depuis quelque temps, c'est fou les mots nouveaux qu'Anne-Sophie apprend.
Il y a " Bagel, Le Lait, Oma ", mais le plus beau de tous, c'est Go Go Go, Go Le Canadien Go.
Bon, pour le Go, c'est très compréhensible, mais pour Le Canadien, il faut se forcer l'oreille un tout petit peu, quand même.
Mais on sent que l'effort est là comme pour l'équipe du CH et c'est tout ce qui compte.
5.04.2010
Une petite réflexion
Après avoir lu ton dernier message, j'ai beaucoup réfléchi sur le comment je me sentirais si, même en étant que le géniteur, ma conjointe avait, pour toutes les bonnes raisons, donner à l'adoption notre enfant.
Il y a comme une cicatrice qui ne guérirait jamais.
Je me dis que j'essaierais de rester positif cette journée là, que c'était la meilleure chose à faire.
Et puis, si on pouvait savoir quelle famille a ouvert leur maison et leur coeur...
Moi, je connais un couple en Montérégie qui en ont du coeur et de la générosité.
La glissoire
Mademoiselle, c'est bien connu, n'a peur de rien.
Jusque là, pas très surprenant, je pense que les enfants développent ce concept de peur avec l'âge.
Mais pour l'instant, c'est une vraie casse-cou.
J'en veux pour preuve la glissoire du parc.
Anne-Sophie s'y jette assise, par devant, par derrière, mais aussi debout ou tête première.
Le scénario est toujours le même, je l'aide à monter les marches du module et je dois ensuite me précipiter à la glissoire parce que je sais très bien que mademoiselle est déjà rendue sur le seuil et prête à se jeter dedans tête première. Mais laquelle, il y a souvent 3 ou 4 glissoires par module et mademoiselle intrépide veut toutes les essayer, c'est bien connu.
Et toutes les glissoires font un peu peur, que ce soit celle à tube ou la tire-bouchon, rien ne la fait reculer, rien hélas.
Il y en a même une, celle à bosses, la chameau, qui a fait peur à ma douce, te dire.
J'ai vu plonger Anne-Sophie tête première, mon coeur a arrêté de battre.
Bing en bas, la joue toute éraflée, mais c'est pas grave, on recommence.
Et elle fait le signe encore...
5.03.2010
Puis il y a eu la fête d'Olivier. On lui a demandé quel genre de gâteau il aimerait. "Un train jaune". Un train jaune nous avons donc confectionné avec amour:
Olivier, qui aime le chocolat, s'est contenté de manger une roue de locomotive (un biscuit Oréo) puis d'en demander 4 autres...son morceau de gâteau est demeuré pour sa part intact...
La présence malheureuse du petit ourson en gelé visait à démontrer à Olivier ce qui lui arriverait s'il s'aventurait sur une rail de chemin de fer.
Mises à part mes déceptions chocolatées, de célébrer ces deux anniversaires suscite chez moi joie et compassion. Une grande joie de constater que nos familles et amis ont aussi adopté nos enfants; compassion pour ces deux femmes à l'autre bout de la terre qui, en ce jour marqué à jamais au calendrier, ne peuvent probablement pas réprimer une pensée pour l'enfant auquel elles ont du renoncer.