Oui quel délice que l'univers de notre enfant. Et plus le langage d'Anne-Sophie se développera, plus vous vous retrouverez bouche bée souvent !
L'imagination d'Olivier se développe et se manifeste de plus en plus, ce qui nous émerveille également. Toutefois, du haut de ses (presque) 3 ans, Olivier commence à éprouver les peurs infantiles qui en découle. Celles qu'il peut nommer avec son vocabulaire tout neuf. Ainsi Olivier, qui aime tout les moyens de transports (donc en mouvement), craint paradoxalement tous les objets qui bougent "par eux-mêmes". Cela inclut tous les jouets télécommandés, Buzz de Toys Story (!) et tous les animaux - à part les oiseaux - " parce qu'ils chantent des belles chansons".
Mais Olivier, la peur, il sait quoi en faire. Il la nomme, il l'apprivoise puis il l'affronte. Un exemple ? Cet après-midi, Olivier veut aller jouer dans le carré de sable de notre jardin . Il veut beaucoup y aller, malgré la faible pluie qui tombe, parce qu'il vient de trouver des nouveaux jouets de plage dans le garage. L'été passé, et jusqu'à il y a environ une semaine, il y allait souvent seul, alors que nous le surveillions par la fenêtre de la cuisine. Mais voilà, quelques menaces ont surgit récemment dans son univers: les chats, les écureuils et les araignées, que l'on retrouve fréquemment sur notre terrain.
Olivier se retrouve ainsi avec son butin, que ses petits bras ont peine à retenir, dans le cadre de la porte du garage qui donne sur le jardin, tout juste à quelques pas de sa petite plage privée. Il fige. Pour ma part, je préfère ne pas sortir Mathilde sous la pluie, et je dois préparer le souper.
Moi - Vas-y mon beau, je te regarde de la cuisine.
Olivier ne bouge pas.
Moi - As-tu peur Olivier ?
Olivier - Oui.
Moi - De quoi ? (Je sais très bien.)
Olivier - Des chats.
Moi - Oui je comprends Olivier, mais tu sais, les chats adorent les enfants et ne font jamais mal aux petits garçons. Et je sais que tu veux vraiment aller dans le carré de sable. Vas-y. Et je suis toute proche, je te regarde. Et tu peux entrer dans la maison quand tu veux.
Olivier ne bouge toujours pas.
Olivier - Viens jouer avec moi.
Moi - Je ne peux pas Olivier, je dois m'occuper du souper. C'est à toi de décider, soit tu entres dans la maison ou tu vas jouer dans le carré de sable.
Olivier hésite encore un peu, puis choisit le plaisir plutôt que la peur.
En aurais-je fait autant ?
L'imagination d'Olivier se développe et se manifeste de plus en plus, ce qui nous émerveille également. Toutefois, du haut de ses (presque) 3 ans, Olivier commence à éprouver les peurs infantiles qui en découle. Celles qu'il peut nommer avec son vocabulaire tout neuf. Ainsi Olivier, qui aime tout les moyens de transports (donc en mouvement), craint paradoxalement tous les objets qui bougent "par eux-mêmes". Cela inclut tous les jouets télécommandés, Buzz de Toys Story (!) et tous les animaux - à part les oiseaux - " parce qu'ils chantent des belles chansons".
Mais Olivier, la peur, il sait quoi en faire. Il la nomme, il l'apprivoise puis il l'affronte. Un exemple ? Cet après-midi, Olivier veut aller jouer dans le carré de sable de notre jardin . Il veut beaucoup y aller, malgré la faible pluie qui tombe, parce qu'il vient de trouver des nouveaux jouets de plage dans le garage. L'été passé, et jusqu'à il y a environ une semaine, il y allait souvent seul, alors que nous le surveillions par la fenêtre de la cuisine. Mais voilà, quelques menaces ont surgit récemment dans son univers: les chats, les écureuils et les araignées, que l'on retrouve fréquemment sur notre terrain.
Olivier se retrouve ainsi avec son butin, que ses petits bras ont peine à retenir, dans le cadre de la porte du garage qui donne sur le jardin, tout juste à quelques pas de sa petite plage privée. Il fige. Pour ma part, je préfère ne pas sortir Mathilde sous la pluie, et je dois préparer le souper.
Moi - Vas-y mon beau, je te regarde de la cuisine.
Olivier ne bouge pas.
Moi - As-tu peur Olivier ?
Olivier - Oui.
Moi - De quoi ? (Je sais très bien.)
Olivier - Des chats.
Moi - Oui je comprends Olivier, mais tu sais, les chats adorent les enfants et ne font jamais mal aux petits garçons. Et je sais que tu veux vraiment aller dans le carré de sable. Vas-y. Et je suis toute proche, je te regarde. Et tu peux entrer dans la maison quand tu veux.
Olivier ne bouge toujours pas.
Olivier - Viens jouer avec moi.
Moi - Je ne peux pas Olivier, je dois m'occuper du souper. C'est à toi de décider, soit tu entres dans la maison ou tu vas jouer dans le carré de sable.
Olivier hésite encore un peu, puis choisit le plaisir plutôt que la peur.
En aurais-je fait autant ?
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