Salut Guy,
Pour faire écho à ton billet "Père ou grand-père" voici une situation similaire que j'ai vécue alors qu'Olivier était parmi nous depuis quelques mois seulement.
L'échange a eu lieu à la caisse d'un grand magasin :
Caissière - Oh le beau ti-chinois...c'est rare les garçons chinois !
Moi - En fait, il est d'origine coréenne.
Caissière - Moi pis mon mari on a failli adopter, mais après des années de traitement de fertilité (je t'épargne le monologue de quelques minutes sur ses déboires de fertilité), on avait plus d'argent pour adopter, c'est ben cher !
Moi - ...
Caissière - Toé, c'est-tu parce que t'étais pas capable ou c'est par choix que tu as adopté ?
Moi - ...heu...un peu des deux ( Je m'en suis voulue d'avoir pris la peine de lui répondre, surtout par une réponse si simpliste pour un processus si long et complexe).
Caissière -Les coréens y ressemblent plus à des canadiens, hein ? Ils sont plus beaux !
Moi - ...
Caissière - (En pointant Olivier avec énergie) En tout cas, dans ton pays, y'en a trop d'bébés, nous on va te garder !
Moi - ...(Là je suis maintenant VRAIMENT bouche-bée).
C'est incroyable de constater comment certaines personnes ne réfléchissent pas avant de parler. Je regrette tellement d'avoir permis à la situation de déraper ainsi, et de ne pas avoir clos la discussion plus rapidement. Heureusement, Olivier était trop petit pour réaliser les énormités que cette dame, remplie de bonne volonté, a déblatérées devant lui. J'ai eu ma leçon et j'ai préparé depuis quelques phrases à l'intention de la prochaine caissière un peu trop volubile à mon goût.
Une psychologue spécialisée en adoption, qui a adopté deux enfants, suggère la formule suivante: Quand un étranger nous questionne de manière indiscrète au sujet de l'adoption de notre enfant (dans la mesure où celui-ci est assez vieux pour comprendre les enjeux), on se tourne vers notre enfant et lui demande "Veux-tu qu'on parle de ton adoption?" Elle affirme que les enfants répondent "Non" à tous les coups, fermant ainsi le "clapet" des impolis !
Pour faire écho à ton billet "Père ou grand-père" voici une situation similaire que j'ai vécue alors qu'Olivier était parmi nous depuis quelques mois seulement.
L'échange a eu lieu à la caisse d'un grand magasin :
Caissière - Oh le beau ti-chinois...c'est rare les garçons chinois !
Moi - En fait, il est d'origine coréenne.
Caissière - Moi pis mon mari on a failli adopter, mais après des années de traitement de fertilité (je t'épargne le monologue de quelques minutes sur ses déboires de fertilité), on avait plus d'argent pour adopter, c'est ben cher !
Moi - ...
Caissière - Toé, c'est-tu parce que t'étais pas capable ou c'est par choix que tu as adopté ?
Moi - ...heu...un peu des deux ( Je m'en suis voulue d'avoir pris la peine de lui répondre, surtout par une réponse si simpliste pour un processus si long et complexe).
Caissière -Les coréens y ressemblent plus à des canadiens, hein ? Ils sont plus beaux !
Moi - ...
Caissière - (En pointant Olivier avec énergie) En tout cas, dans ton pays, y'en a trop d'bébés, nous on va te garder !
Moi - ...(Là je suis maintenant VRAIMENT bouche-bée).
C'est incroyable de constater comment certaines personnes ne réfléchissent pas avant de parler. Je regrette tellement d'avoir permis à la situation de déraper ainsi, et de ne pas avoir clos la discussion plus rapidement. Heureusement, Olivier était trop petit pour réaliser les énormités que cette dame, remplie de bonne volonté, a déblatérées devant lui. J'ai eu ma leçon et j'ai préparé depuis quelques phrases à l'intention de la prochaine caissière un peu trop volubile à mon goût.
Une psychologue spécialisée en adoption, qui a adopté deux enfants, suggère la formule suivante: Quand un étranger nous questionne de manière indiscrète au sujet de l'adoption de notre enfant (dans la mesure où celui-ci est assez vieux pour comprendre les enjeux), on se tourne vers notre enfant et lui demande "Veux-tu qu'on parle de ton adoption?" Elle affirme que les enfants répondent "Non" à tous les coups, fermant ainsi le "clapet" des impolis !
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