12.30.2010

Anne-Sophie, Roseline et Papa

Papa: Regarde Anne-Sophie, c'est Roseline
Anne-Sophie: Lolaine

Papa: Regarde Anne-Sophie comme Roseline est petite
Anne-Sophie: Lolaine est petite petite petite

Papa: Elle est belle la petite Roseline
Anne-Sophie: Elle est belle (en lui caressant la tête)

Papa: Elle fait dodo
Anne-Sophie: Elle est belle (en lui caressant la tête)

Papa: C'est ta petite sœur
Anne-Sophie: Lolaine est petite petite petite.

12.27.2010

Premières photos de Roseline

Allo Christiane.
Roseline a déjà plus d'une semaine et nous voyons déjà des changements.
Ses deux activités principales sont boire le lait de maman et dormir.
Un vrai petit ange cette petite.















Quand jouer à Coucou rime avec bonheur

Allo Christiane.
Jouer à coucou je suis là, c'est un réel bonheur et pas seulement pour Anne-Sophie.
Même Oma y participe avec joie et spontanéité.























Les biscuits de Noël

Allo Christiane.
J'ai demandé, pendant la soirée de confection de ces fameux biscuits, si on pouvait en faire aux bleuets, aux fraises, aux abricots et aux mûres.
Sacrilège, comment aie-je pu oser ne serait-ce qu'y penser.
Il n'y a aucune autre garniture possible que celle à la framboise.
Un jour, je vais m'en faire toute une batche à moi tout seul.


12.24.2010

Comment ne pas croire au Père Noël ?

En ce matin de la veille de Noël, notre journée a débuté un peu plus tard qu'à l'habitude (6h00). Ça commençait bien les festivités !

Puis nous sommes allés chercher de quoi déjeuner à notre boulangerie préférée, à une quinzaine de minutes de la maison. Le détour en vaut toujours la chandelle, mais d'autant plus ce matin: Nous étions tous dans un esprit festif, la route et le décor était enneigés comme dans les films de Noël, le ciel accueillait un soleil levant dans une gamme de couleurs pastelles et dorées, nous accompagnaient dans la voiture des choeurs d'enfants et leurs chants mélodieux.

Les cadeaux sont emballés et cachés, le frigidaire regorge de denrées et de gourmandises.

Comble de bonheur, nos deux petits trésors de Corée, que nous sommes allés cueillir durant les fêtes, sont fébriles à l'idée de la veillée qui s'annonce.

La fête serait parfaite si toute la famille était parmi nous, mais vous serez avec nous en pensées.

Nous vous aimons et vous souhaitons un Noël chaleureux et paisible.

Christiane

12.22.2010

On rode la machine

Allo Christiane.
Pas évident d'avoir une machine toujours bien huilée.
Cette première vraie journée tout le monde ensemble comprend son lot de découvertes pour les parents.
Notre petite famille nous demande une somme d'énergie incalculable.
Tout va tellement plus vite maintenant et les interactions entre les deux filles se font de plus en plus souvent.
Il est maintenant évident pour Anne-Sophie que Roseline est là pour rester.
On voit encore quelques résistances, mais en même temps, on sent qu'elle a commencé à apprivoiser sa petite sœur, la regarde, la touche, la caresse.
J'essaie aussi, avec l'aide de Gerlinde, de conserver l'horaire qu'a Anne-Sophie.
Sorties au parc, à l'épicerie et visite au jardin.
Je ne veux pas qu'elle ait le sentiment qu'avec la venue de Roseline, qu'il y a privation, que je la néglige. Cela va sûrement demander beaucoup de planification dans l'avenir, et encore plus après le départ d'Oma.
Mais bon, jusqu'à maintenant, nous tenons le coup.

La première nuit à la maison

Allo Christiane.
Toute une première nuit, assez souvent écourtée merci.
Évidemment, Roseline boit beaucoup, alors maman se lève souvent.
Mais quand elle a faim, elle nous le fait savoir.
Et quand ses petits cris perçants réveillent Anne-Sophie, c'est tout un concert de larmes que nous avons, il y a de l'écho dans la maison.
Nous travaillons très fort à faire comprendre à Anne-Sophie que c'est normal pour Roseline de pleurer quand elle a faim.
Mais pour Anne-Sophie, ces cris résonnent en elle et viennent la chercher dans ses entrailles.
Roseline a pris déjà beaucoup de couleurs et commencent à se faire aller les jambes et les bras.
Maman a déjà beaucoup de lait et la petite gloutonne est bien contente.
Progressivement, nous allons changer son rythme de vie, elle est plus active la nuit et dort davantage le jour.
Cela prendra quelques semaines avant qu'elle suive un rythme plus normal et comme pour Anne-Sophie, nous l'espérons, commence à faire ses nuits.
Pour Anne-Sophie, son prochain objectif sera de mieux contrôler ses émotions.
Pour maman, réussir à dorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrmir.

12.21.2010

Retour à la maison

Allo Christiane.
Mardi, dans le courant de l'après-midi, après la visite du médecin de Roseline et de celui de Christine, nous obtenons notre congé de l'hôpital.
Première journée de l'hiver, un 21 décembre tout en chaleur, il fait 26C.
Pour sa première sortie, Roseline goûte à la chaleur texane hivernale.
Oma et Anne-Sophie nous attendent dehors dans la cour avant.
C'est très émouvant sauf évidemment pour Anne-Sophie qui ne voit que sa mère, c'est tout naturel.
Mais un problème surgit rapidement, Roseline a faim, très faim.
Maman s'installe donc pour la nourrir au sein.
LA CRISE.
Anne-Sophie s'est ennuyée de sa maman, qui a les mains pleines, qui ne peut la prendre dans ses bras, qui en a suffisamment assez de nourrir son nouveau-né.
LA CRISE S'AMPLIFIE.
Maman ne peut tout de même pas arrêter sa séance comme cela.
Et ni papa, ni Oma n'y changent rien.
Finalement, maman finit par calmer Anne-Sophie tout en nourrissant la petite ogresse.
On voit bien le scénario auquel nous ferons face dans les prochains jours ou semaines.
Mais le calme après les petites tempêtes s'installera, petit à petit.

Visite d'Oma et d'Anne-Sophie

Allo Christiane.
Lundi en après-midi, je suis venu chercher Oma et Anne-Sophie pour leur présenter la dernière venue dans nos familles, Roseline.
Oma est toute excitée, toute en tendresse, l'émotion à son comble.
Anne-Sophie regarde Roseline et nous dit, le bébé à maman puis lui mets le doigt dans l’œil.
Et comme elle avait vu le sapin de Noël dans l'entrée, elle me tire vers la porte de la chambre en disant, les lumières, les lumières et c'est fini pour la visite.
On repassera pour faire plus ample connaissance avec Roseline.

Une grande peur

Allo Christiane.
Lundi, je ne me souviens pas de l'heure, mais je vais me souvenir de ce moment jusqu'à ma mort.
Nous sommes tranquillement dans la chambre de récupération (Post Partum).
Roseline régurgite, comme c'est souvent le cas après les premiers boires, surtout qu'elle a du miconium dans l'estomac, elle avait fait caca dans l'utérus de Christine pendant la grossesse.
Elle s'étouffe car ça sort de partout, du nez, de la bouche et ne respire plus.
Nous paralysons devant la situation, j'appelle à l'aide, une infirmière accoure.
Elle est incapable de redresser la situation, je te lâche tout un cri dans le corridor, 4 nouvelles infirmières surgissent.
Roseline est toute bleue, un gris bleu pas beau du tout.
Il y a des mains partout sur son corps, dans le dos, sur son ventre, une poire lui vide la bouche et les narines, on la masse, on la stimule.
Elle finit par reprendre son souffle, par petites respirations, jusqu'à ce qu'elle finisse par crier et nous soulager.
Je n'ai pas conscience du temps qui a passé, ça m'a semblé une éternité.
Nous sommes blancs de peur, Roseline n'a pas encore 24 heures de vie derrière elle.
Elle part avec les infirmières pour demeurer sous observation.
Après les larmes, on se parle, on se dit que c'était le meilleur endroit pour qu'une telle chose se produise, que dans d'autres circonstances, nous l'aurions peut-être perdue.
Elle nous revient une heure plus tard, toute belle et affamée.
Elle est si petite et si fragile.

The little burrito

Allo Christiane.
Une fois la poussière retombée, les émotions décantées, c'est le déménagement dans notre nouvelle chambre.
Roseline a pris son bain, façon de parler.
Puis, c'est le momiefiage.
L'infirmière la regarde puis nous dit, she looks like a little burrito...

12.20.2010

Roseline

Nous sommes samedi soir le 18 décembre.
Depuis des semaines, quand nous parlons à Anne-Sophie à propos du bedon de maman, c'est pour lui signifier qu'il y a un petit être qui ne demande qu'à naître.
Christine me regarde et m'annonce, tout comme à Oma qui est avec nous depuis le mercredi 15, que ses premières contractions ont commencé depuis 8PM.
Je vais quand même au lit après une bonne douche.
Ma douce vient me rejoindre et m'annonce que les contractions non seulement n'ont pas cessé, mais elles ont gagné en régularité.
Je finis toutefois par me rendormir, mais le réveil est plutôt brutal, ma blonde n'a pas fermé l'oeil, me regarde et m'annonce que Roseline naîtra aujourd'hui dimanche.
Ça vous réveille un homme.
Petit déjeuner en famille et nous profiterons du fait qu'Oma doit aller visiter la petite maison qu'elle habitera pendant une partie de son séjour pour filer en douce vers l'hôpital.
Arrivée à l'hôpital vers 10:30AM le dimanche et après les formalités, on nous assigne une petite chambrette, question pour le personnel médical que Christine soit bien en mode, naissance en devenir.
Après quelques heures dans cette minuscule pièce, une décision est prise par le personnel d'assigner à Christine une chambre de maternité, une LDRB pour Labor Delivery Room Partum. Une grande chambre spacieuse et confortable.
Puis, c'est une longue période de questionnement, avons-nous pris la bonne décision, sommes-nous venus pour rien, est-il trop tôt? Les contractions se font rares
Une infirmière discute avec Christine de tous les scénarios envisageables.
Christine prend la décision de faire crever ses eaux pour accélérer le processus de la naissance.
Et puis tout s'accélère, les contractions espacées se rapprochent, en nombre et en intensité.
Nous reconnaissons tous les deux les signes qui ne mentent pas, ça s'en vient et vite.
Une autre décision est rapidement prise, Christine donne son accord pour une épidurale.
Encore une fois, le médecin anesthésiste n'est pas dans le corridor et il faut compter 45 minutes avant de lui voir la bette.
Ces 45 minutes paraissent une éternité, surtout que Christine est entrée dans les monstrueuses contractions, The Big Ones.
Elle te lâche quelques bons cris primaires, de ces cris qui vous scient en deux.
Et comme pour Anne-Sophie, le temps que ce médecin fasse son travail, on voit apparaître la tête de miss Roseline qui a décidé d'en découdre avec tout ce beau monde.
Dans un dernier ultime effort, à bout d'énergie, Christine expulse, c'est le cas de le dire, Roseline hors de son ventre, une libération, tout son corps se crispe après l'effort.
C'est fini, Roseline est là.
Toute potelée, des petits cheveux frisées, une petit nez, une bouche vermeille, juste un petit cri, je suis là, je suis là, il fait froid.
Je suis paralysé par l'émotion même si encore cette fois, le final n'a pris que quelques secondes.
Puis, c'est la routine de la maternité, mesures, 6 lbs 13 onces, 20 pouces, nettoyage en règle et on nous l'enlève pour son premier bain.
Nous déménageons dans une autre chambre, post partum, encore spacieuse, pour nous reposer dans l'attente de Roseline qui se fait toute belle.
La voilà, la petite fée, elle est maintenant avec nous.
Demain, elle rencontrera sa grande soeur Anne-Sophie et Oma la divine, l'aventure prendra un nouveau tournant.

12.12.2010

Quand Florida rime avec froid...

De retour d'une escapade de 5 jours en Floride pour chasser le froid, absorber un peu de vitamine D et se retrouver en famille. Au final: 1 objectif d'atteint sur 3, c'est pas pire quand même ? En effet, une vague de froid record a balayé toute la Floride...environ 0 °C la nuit et un maximum de 13-14°C le jour (mais avec un facteur éolien peu connu des Floridiens). Les agriculteurs étaient inquiets, les hôteliers couvraient leurs fleurs fragiles avec des draps, les magnifiques piscines du "resort" où nous logions demeuraient désertes toute la journée...

Alors si le soleil chaud ne peut définitivement pas représenter le thème de nos vacances, que pourrions nous choisir ?... les serrures ! En effet, deux anecdotes en particulier seront inscrites dans les annales "vacancières".

Notre petit Olivier, qui a encore peur de sortir de son lit tant que la lumière n'est pas allumée, qui a peur de Buzz de Toys story, c'est embarré dans la toilette de notre condo. Et il n'a pas paniqué. Ce que nous retiendrons en effet est son attitude calme et confiante. "On va trouver une solution !" de nous répondre, alors qu'on tente de débarrer la porte avec un couteau. 10 longues minutes pour nous mais clairement aucun traumatisme pour lui !

Puis il y a le retour à la maison. Le vol s'est bien déroulé, mais avec deux jeunes enfants ,c'est pas un moment de repos. Ajoute à ça une sinusite pour ma part et 5 mauvaises nuits en arrière de la cravate pour toute la petite famille. (T'ai-je déjà dit que mon fils ne dormait pas beaucoup ? Et encore moins en vacances ? Et ma fille...une championne du dodo normalement...ben...disons qu'on peut comprendre son incompréhension, à savoir où suis-je et vais-je retourner dans ma maison ? Inquiétudes normales qui perturbent son cher sommeil). Donc on récupère nos valises puis on s'approche de la porte extérieure (à 16h30 un vendredi, donc en pleine heure de pointe) et constatons une petite neige qui tombe...ce qui égale un %$#@ de retour à la maison. Pas grave, c'est sûr, les enfants vont dormir. Et je pourrai reposer mes sinus sur l'appui tête...et qui sait: dormir moi aussi !!
Stefan - Je ne trouve pas ma clé de voiture.
Moi - Je ne me souviens pas de l'avoir vue durant le voyage...
Stefan - Moi non plus.

Suivent plusieurs minutes de panique, une ouverture bordélique de TOUTES les valises, Olivier qui demande de l'attention, moi qui va voir l'auto dans le parking, des fois que la clé y serait...un beau moment en famille (!)

Pas de clé. La chose raisonnable aurait été qu'un de nous deux prenne un taxi pour aller chercher l'autre voiture (avec sièges pour enfants). Mais étant donné notre état de fatigue et l'heure critique de la journée, c'était au-delà de nos forces. Alors on trouve heureusement un taxi mini-van (de fumeur, notent rapidement mes sinus crispés et le chauffeur d'affirmer: avec cette température, dans 15 minutes il n'y a plus un taxi à l'aéroport...vous êtes chanceux). On prend chacun un enfant sur nos genoux (et notre mal en patience) en se rappelant - pour se déculpabiliser - le "bon vieux temps" où le papa conduisait avec sa bière entre les jambes et la maman avec le p'tit debout à ses pieds, les mains "sul-dash".

Les enfants n'ont pas dormi, et on a "soupé" dans le taxi grâce à ma provision de "cochonneries" que je traîne toujours "au-cas où".

Morale de cette histoire: comme j'ai dit à Stefan, c'est le genre de situation qui t'arrive UNE fois...tu peux être sûr que la prochaine fois la clé du char va être cousue après la valise !

p.s. On n'a jamais retrouvé la clé...je suspecte que c'est la faute aux Américains et leur paranoïa nous soumettant à une fouille familiale éparpillée, malgré nous.

Je garde pour un prochain billet l'histoire de deux parents qui prennent la brillante décision d'amener leurs deux jeunes enfants, dont un avec une imagination débordante, dans un resto à Disney où de charmants mammouth géants, accompagnés de nombreux amis dinosaures, animent l'immense salle- dans un jeu de lumières et de bruits cacophoniques - . Coupe faim assuré...

12.06.2010

Le talent, c'est le talent

Le talent, ça ne s’achète pas.
Ma douce, elle est talentueuse.

12.05.2010

Quand ça vient de sa fille

Allo Christiane.
Depuis quelques temps déjà, maman et papa tentent d'expliquer que dans le bedon de maman, il y a une petit bébé, comme Anne-Sophie sur les photos quand elle était petite.
Le message semble commencer à faire son bout de chemin.
Sauf ce matin.
Anne-Sophie est venu me rejoindre, a relevé mon haut de pyjama et en tapottant ma bedaine, elle me regarde et me dit, bébé...
Mais non Anne-Sophie, c'est dans celui de maman...
Elle me regarde, tape sur ma bedaine et me répète, bébé...
Ça sent le régime...

11.30.2010

Quel froid, brrrrrrrrrrrrr....






















C'est pas moi qui va essayer de lui enlever sa tuque, non merci.
Il faisait 26C pour commencer la semaine, pas 26F, 26C.
Mais quand mademoiselle a quelque chose dans la tête, ou sur la tête.

11.15.2010

Anne-Sophie et son petit lit

Allo Christiane.
Depuis bientôt 2 semaines, Anne-Sophie couche dans son petit lit d'enfant.
Aujourd'hui, lundi, journée fort occupée pour papa.
Il y avait tant à faire pour tout remettre propre et en ordre dans la maison.
Et Anne-Sophie a commencé à se lever plus tôt, vers 6:30/7:00 AM.
Alors vers 10:30, je lui fait faire une sieste et j'en profite pour relaxer.
Christine étant parti de bonne heure, je m'attelle au travail, en fait, tout ce qui se termine par "age", facile à comprendre et pas besoin de tout énumérer.
Je ne me souviens plus quelle heure il était, mais à un moment donné, je ne vois plus Anne-Sophie, hors de mon champ de vision.
Je la cherche et la retrouve dans son lit, prête pour sa sieste.
Elle attendait patiemment papa pour la couverture et la caresse.
Je suis resté si ému.

11.04.2010

Halloween !

Oh surprise ! Olivier voulait être un autobus...j'ai modifié le concept pour en faire un chauffeur d'autobus réincarnant (bien involontairement) le gars des Rita Mitsouko.




La lionne, pour sa part enrhumée, a quand même réussi à rugir devant quelques maisons offrant des bonbons.

Ohio pour 3 dodos

Salut Guy,

On revient d'une escapade de 3 jours à Cleveland, où Stefan allait donner une présentation aux collègues d'un ancien collègue et ami Ryan. On en a profité pour se joindre à lui, les enfants et moi. Nous avions rencontré Ryan, sa conjointe et leurs deux enfants en Californie. Quand nous avons quitté San Diego, leurs deux enfants avaient l'âge d'Olivier et de Mathilde. Ils ont donc aujourd'hui 10 ans et 8 ans...Bon Dieu que le temps passe vite...Ce sont les enfants qui marquent le temps car ils sont si différents, alors que nous quatre adultes n'avons pas vraiment changés (à part quelques petites poignées d'amour)

C'était très agréable de revoir nos amis, de voir où ils sont installés, une charmante petite ville de campagne près de Cleveland. Ce fut par ailleurs l'occasion de rencontrer leurs amis Leslie, Tim, et leur fils Joey, que nous avions rencontré par hasard à l'autre bout du monde...

Imagine-toi donc que lorsque nous sommes allés chercher Olivier à la Social Welfare de Séoul, journée marquante où nous sommes devenus parents, nous les avons croisés alors qu'eux aussi voyaient leur vie transformée. Tim se souvient très bien nous avoir félicités, et savait même qui nous étions car Ryan lui avait parlé de nous (j'imagine que notre accent fut un bon indice). Leslie, pour sa part, mentionne qu'elle était à la fois excitée et terrifiée face à ce qui l'attendait, et m'avoue que lorsqu'elle m'a aperçue, il semblerait que j'avais l'air d'être aussi ébranlée qu'elle. Qui, moi ?!! ;-)

Ainsi, ils ont un magnifique fiston Sud-Coréen, du même âge qu'Olivier, et qui semble partager quelques traits de caractère: mobilité, vivacité d'esprit et jouissant d'une batterie nécessitant peu de temps de recharge. Je t'avoue que c'est étrange de penser que c'est seulement de la "paperasse" qui a déterminé qu'Olivier allait être notre fils, et Joey le leur...Qui sait s'ils deviendront amis...on le souhaite et tenterons de demeurer en communication avec eux.

Pour ce qui est de Mathilde, et bien elle a officiellement un fan club en Ohio, présidé par Ryan, qui ne pouvait soutenir de la voir pleurer ne serait-ce que quelques secondes ! Leurs trois enfants, qui ont également succombé à son charme, furent très gentils et ce fut un plaisir de constater que la barrière de la langue, entre enfants, est si facile à enjamber.

11.02.2010

Anne-Sophie et son lit

Allo Christiane.
Depuis dimanche soir, Anne-Sophie couche dans son nouveau lit d'enfant (Toddler Bed).
Nous avions certaines craintes justifiées et tu me comprends très bien.
Comment réagira Anne-Sophie à ce nouveau lit?
Devra-t-on le sécuriser davantage sur le coté ouvert?
Et quand elle se réveille la nuit, va-t-elle en descendre et venir nous rejoindre?
Alors quand dimanche soir est arrivé, la tension était palpable chez les parents.
Anne-Sophie a facilité la transition puisqu'elle s'est endormie dans mes bras.
Je l'ai couché dans son nouveau lit à 7:30pm et elle s'est réveillée à 7:30am le lendemain.
Comme première nuit, peut-on demander meilleur scénario.
Mais hier soir, ce fût un toute autre histoire.
Nous avons eu des orages et beaucoup de vent durant la nuit.
Alors qui j'ai vu débarquer dans notre chambre aux petites heures du matin...
Avec ses toutous, ses couvertures et surtout, sa jasette...
On se croise les doigts pour ce soir.

10.31.2010

Le costume d'Halloween

Parce que maman a travaillé fort...
Parce que maman sait tricoter...
Parce que c'était un costume de petit mouton...
Parce que c'était l'halloween...
Mais bon, Anne-Sophie en a décidé autrement...
Parce que, parce que, parce que c'était non...


Les chênes

Allo Christiane.
Je t'ai parlé récemment des Pacaniers qui sont si abondants partout à Austin.
Je peux dire la même chose des chênes, (Quercus).
J'oserais même affirmer que certains de ces arbres sont les plus majestueux de toute la région.
Il en existe une grande variété.
Mais je ne ramasse pas les glands, sauf pour cette photo...

10.27.2010

Compétition avec les écureuils

Penses-tu que nous en avons assez?
Elles sont tellement bonnes...


Faire des culbutes.

Allo Christiane.
Depuis environ une dizaine de jours, Anne-Sophie apprend à faire des culbutes.
Au début, on faisait cela dans le lit, question d'amortir les mauvais mouvements.
Mais depuis quelques jours, mademoiselle ne veut plus qu'on l'aide.
Et elle les fait n'importe où et n'importe quand.
Les apprentissages se suivent à un rythme fou.
Autre chose, mademoiselle ne veut plus qu'on l'attache dans le carosse et à quoi bon essayer, elle sait comment se détacher...

10.26.2010

Après l'été c'est encore l'été


















Quelque part au centre-ville d'austin

I'm gonna be a movie star

Allo Christiane.
Aujourd'hui, en fin d'après-midi, je fais un saut rapide à l'épicerie pour acheter ce qui manque dans le frigo, les essentiels.
J'attend en ligne à la caisse quand un vieux monsieur s'approche pour parler à Anne-Sophie.
"Hello cutie, you will be a movie star"
Anne-Sophie le regarde et lui répond en faisant le signe des étoiles en langage des signes, on pointe les index vers le ciel.
Le vieux monsieur a rien compris, mais moi oui et j'ai félicité la puce.
Bravo Anne-Sophie, oui c'est une étoile... t'es une étoile... mon étoile...

Poésie

Olivier vient de se faire réprimander. Il boude...et de s'exclamer :
- Tout le monde me chicane dans ma cabane !

Les noix de pacane.





















Allo Christiane.
Tous les jours, en allant me promener avec Anne-Sophie, je ramasse des pacanes sur les différents chemins que j'emprunte.
Les pacaniers (Carya) sont de grands arbres qui ont besoin de fortes chaleurs en été pour mûrir leurs noix.
Je les montre à ma puce, lui expliquant qu'à l'intérieur de la noix se trouve la pacane, douce, délicieuse et différente au goût selon la variété.
Comme tu peux le voir sur la photo, les pacanes varient en formes et couleurs.


Une retraite bien méritée

Après seulement 1 an de traitements inhumains, Frisou prend sa retraite et laisse toute la place à Frisette.
















Une dernière accolade. Ce pauvre Frisou va pouvoir se reposer dans la boîte à souvenirs d'Anne-Sophie, en attendant que Frisette vienne le rejoindre. Bonne chance Frisette, tu vas en avoir besoin...












Frisette dans toute sa splendeur. Mais pour combien de temps...













Toute bonne chose a une fin























Avant et après.
Difficile d'aller voir le chirurgien plasticien pour Frisou.
Voilà déjà 1 an que le petit Frisou se fait tirer les oreilles, les bras, les jambes, la queue.
Tordre le ventre et tous ses membres.
Arracher la laine, vider la bourre.
Écarteler dans tous les sens le pauvre.
Il en a même perdu un œil et sa bouche a disparu.
Un humain n'aurait pas survécu aussi longtemps à pareil traitement.



10.23.2010

Les noyers

Allo Christiane.
Je me promène souvent avec Anne-Sophie dans les quartiers environnants.
C'est la saison 0ù les noyers (Texas Pecan Tree) laissent tomber leurs fruits, les fameuses noix de pacanes, le Texas étant un gros producteur de ces noix.
Il y a une centaine de variétés de ces arbres majestueux sur le territoire de la ville.
Les arbres ont besoin de cette torride chaleur que l'on a l'été pour maturer leurs fruits.
Les noix sont de formes et de grosseurs différentes, dépendant des variétés.
Je pousse le carrosse d'une main et je ramasse de l'autre les noix sur le sol.
Il y en a partout et je fais compétition aux écureuils, c'est l'abondance.
Elles ont un goût délicieux sans trop d'amertume.
Regarde Anne-Sophie comme cette noix est jolie.
J'ai comme toute réponse: À PAPA...
Il ne me reste qu'à trouver une façon efficace de les casser.
Pour les manger, il y a beaucoup d'écureuils à la maison.

Grasse matinée

Ma chère Christiane.
Comme j'ai pensé à toi aujourd'hui, pour toutes ces nuits écourtées que t'offrent tes enfants.
Nous avons couché Anne-Sophie à 8PM hier soir et elle s'est réveillée à 9AM ce matin.
On croyait rêver, la grasse matinée, surtout que j'étais allé au lit de bonne heure la veille.
Anne-Sophie est une marmotte, une vraie.
Mais il y a un revers comme pour toute médaille.
Elle avait le feu et pas juste là où le dos perd son nom.
Les paris sont ouverts, combien d’heures va-t-elle dormir la nuit prochaine?
Les records sont faits pour être battus non.

Le rêve

Allo Christiane.
Il m'arrive encore de souffrir d'insomnie, ça vient et ça passe.
Quelquefois, je me relève, il n'y a pas grand chose que je puisse faire pour combattre ces nuits blanches.
Mais cette nuit, une voix est venue me chercher et pas n'importe laquelle.
Anne-Sophie parlait dans son sommeil.
Rien d'intelligible, un marmonnement de bébé.
Mais c'était tellement cute, de l'entendre parler à qui à quoi, impossible à savoir.
J'osais à peine respirer pour tout entendre.

10.22.2010

Jouons à coucou le loup

Allo Christiane.
Depuis quelques jours, j'ai juste à dire, Anne-Sophie, on joue à coucou le loup et elle devient toute excitée.
Elle part chercher la précieuse couverture et pas n'importe laquelle et le jeu commence.
Les règles sont simples, il suffit de se cacher la tête sous la couverture et dire, mais elle est où Anne-Sophie.
Elle s'approche, enlève la couverture de dessus ma tête et je fais le méchant loup.
Ça peut durer aussi longtemps qu'un des 2 participants soit fatigué et règle générale, je me fatigue en premier.
Et vient le tour où c'est Anne-Sophie qui se cache sous la couverture.
Papa s'exclame, mais Anne-Sophie a disparue, où est-elle?
Je te jure, elle en tremble de partout.
Elle attend impatiemment que je vienne jeter un coup d’œil sous la couverture et c'est le cri.
Et on recommence et encore et encore et encore.

10.20.2010

Une photo vaut mille mots


Tata Anne d'Hawaii et sa filleule

Drôle de feeling

Allo Christiane.
Aujourd'hui, j'ai comme un arrière goût dans la gorge.
En fait, c'est mon rôle de père qui en prend pour son rhume, je me sens poche.
J'aimerais bien me cacher derrière le fait que j'étais grippé et pas à peu près, mais ce serait trop facile comme excuse.
Anne-Sophie était grippé et souffrait, je le sentais, je le voyais, je l'entendais, ça venait me chercher de partout. Est venu un temps où j'étais sans ressources et énergies.
Mais je me suis caché derrière ma propre petite maladie pour parfois ne pas l'entendre.
Et même s'il n'y avait pas grand chose à faire, je sens que j'aurais pu en faire davantage.
Je suis peut-être sévère avec moi-même, mais quand on a 21 mois et que l'on est sans défenses, les excuses de papa sont bien timides.
C'est dit, je me sens mieux...

L'exposition

Allo Christiane.
Récemment, je suis allé au vernissage des plus récentes œuvres d'une amie ici à Austin, Eve Whitaker, Machines & Creaking Carts, de toute beauté.
Une œuvre troublante, remplie de questions, qui vient vous chercher.
Parmi les toiles, il y avait aussi 8 poupées qui font partie de l’œuvre globale dont 4 de la grandeur d'Anne-Sophie.
Mais pour Anne-Sophie, une poupée c'est une poupée et mal me prit de les lui montrer avec les explications d'usage.
Regarde Anne-Sophie, la belle poupée bleue.
Regarde ses longues mains et ses longs doigts en bois.
Regarde Anne-Sophie, les pieds ont été remplacés par des roues.
C'est bien beau regarder, mais pour Anne-Sophie, c'est bien mieux toucher.
Et comme ces poupées sont exceptionnelles, en ce sens qu'elles n'existeront nulle part ailleurs que dans cette exposition, la pauvre Anne-Sophie a fait des pieds et des mains pour en voler une...
Une chance que papa veillait au grain...

10.18.2010

Nouvelle conversation

Allo Christiane.
Tu aimerais savoir où en est Anne-Sophie...

Papa: Ça va bien ma puce
A-S: Non
Papa: Tu as fait un beau dodo
A-S: Non
Papa: Tu as faim
A-S: Non
Papa: Tu veux jouer
A-S: Non
Papa: Tu aimes ton papa
A-S: Non
Papa: Viens Anne-Sophie, il faut changer ta couche
A-S: Non
Papa: Viens voir dehors le beau soleil
A-S: Non
Papa: C'est l'heure que je te chatouille
A-S: Non
Papa: Tu veux faire une sieste
A-S: Non
Papa: Viens on va t'habiller pour aller dehors
A-S: Non
Papa: Tu veux boire du lait
A-S: Non

Bon, on repassera...

10.13.2010

Une visite chère...

Allo Christiane,
Ma petite sœur est en visite chez nous pour une semaine.
Elle était en congrès à Honolulu et a fait un détour par Austin sur son retour.
Je sais je sais, méchant détour quand on vit à Hilo et que d'Honolulu, on passe par Austin.
Mais pour Anne-Sophie, c'est le bonheur, la joie, sa marraine est là.
Pour nous, c'est un vrai grand bonheur, un vrai de vrai.

Les bobos

Allo Christiane.
Anne-Sophie a les deux jambes pleines de bobos, résultat de toutes ces chutes, plongeons,
escalades, courses et quoi d'autre.
Mais maintenant, elle aime nous montrer le résultat de toutes ses expériences pas toujours fructueuses quand à la finalité, les bobos.
Papa, regarde mes bobos... j'en ai un ici; et j'en ai un autre bobo là; puis un autre bobo là et encore un autre ici et il y en a un autre petit ici. J'ai plein de bobos, j'suis une grande fille maintenant.
Toi papa, as-tu des bobos?
Le seul bobo que je pense avoir, il est invisible et ne se traite pas...

10.11.2010

Baby Signing Time

Allo Christiane.
Je t'ai déjà parlé de cette série télévisuelle américaine pour l'apprentissage du langage par les signes.
C'est vraiment merveilleux les progrès que fait Anne-Sophie et tous ces mots qu'elle peut maintenant exprimer clairement par le truchement des signes des mains.
Et la cerise sur le sunday, c'est quand je veux avoir une petite pause de 20 minutes.
Je n'ai qu'à prononcer les trois mots magiques et Anne-Sophie entre en transe... ou presque.

Être arabe et maman à Austin

Allo Christiane.
Jamais cette question ne m'était venue à l'esprit.
Comment se faire des amies au parc, en étant arabe d'origine.
Même la question de la religion, ne m'avait effleuré l'esprit.
J'en ai eu un aperçu la semaine passée.
En fait, être arabe, c'est un peu triste et c'est pire que d'être francophone.
La pauvre maman, originaire du Maroc, était totalement laissée pour compte, isolée, négligée,
ignorée, abandonnée avec sa fille, Yasmine, une petite fille aux cheveux bouclés, pleine d'énergie qui ne demandait qu'à aller s'amuser avec les autres enfants.
Mais maman en a décidé autrement, comme si elle voulait que sa fille se sente comme elle, isolée.
J'ai eu beau faire un peu de conversation, essayer de m'occuper de la petite, on sentait que la dame ne percerait pas le groupe. Il y a un mur qui semble par moments infranchissable.
Et c'est dommage parce que la petite Yasmine est née ici, américaine et qu'elle parle anglais sans aucun accent.
Mais pour la mère, c'est une autre histoire sans issue.

10.10.2010

Une question comme une autre...

Olivier adore le yogourt au citron. Comme son papa d'ailleurs (Liberté 8% SVP)
Ce matin, en marchant vers la piscine pour le cours de natation d'Olivier, nous croisons notre ami Hugo, dont la conjointe Annick vient d'accoucher d'un beau petit garçon. Après les félicitations d'usage, nous le quittons pour ne pas être en retard. C'est alors qu'Olivier demande:
- Est-ce qu'il s'appelle Hugo Citron ?

10.06.2010

C'est officiel...

Notre coeur a adopté Mathilde il y a longtemps, mais la loi a scellé le tout hier. Nous avons ainsi comparu devant une juge qui a finalement légalisé l'adoption de notre petite Mathilde Kim.

Reste maintenant à n'en faire une p'tite citoyenne Canadienne en bonne et due forme !

9.24.2010

Les matinées au parc.

Tous les matins ou presque, je vais au parc avec Anne-Sophie.
Je m'y rend soit à pied avec Anne-Sophie dans le carrosse ou à vélo avec la puce dans la remorque.
C'est maintenant nécessaire d'y aller 5 fois par semaine pour que mademoiselle canalise ses énergies sur autre chose que le dos de papa ou maman.
Elle s'y amuse, grimpe dans les manèges, se lance tête première dans la glissoire en forme de serpent et courre à la balançoire.
De mon coté, je fais des rencontres intéressantes, d'autres parents qui comme moi, ont pris charge de leur progéniture pour quelques années.
Et chose fascinante, je ne suis pas le seul papa, nous sommes même plusieurs à revendiquer le statut de nanny au masculin.
Un autre aspect important, plusieurs des pères ont la quarantaine bien avancée et je ne suis plus le seul dans la cinquantaine.
Je trouve tout cela réconfortant, je ne me sens plus isolé, je retrouve des visages familiers et surtout, des dizaines d'enfants qui ne demandent qu'une chose, s'amuser.
Un truc, si, en tant que parents dans un nouvel environnement, vous voulez vous intégrer, vous faire des amis, de nouvelles connaissances, occupez-vous de tous les enfants, les parents vont venir tout seul après cela.
En tout cas, ça marche pour moi...

9.19.2010

Petit Coréen fait honneur aux origines allemandes de son papa Canadien

Parlant de Doodle Pro...
Stefan me jure qu'Olivier a fait ceci sans aucune assistance, quand il lui a demandé de dessiner le sigle de son auto:

9.14.2010

Suggestion de cadeau pour papa.

Je suis un peu gêné pour demander cela au Père Noël.
Mais s'il pouvait exaucer mon vœu le plus cher, présentement, ce serait un Jack Strappe.
Anne-Sophie est peut-être petite et encore un poids plume, mais quand elle se laisse tomber sans avertissement, ça fait vraiment mal là où le ventre perd son nom.
Vous êtes pas obligé d'exaucer mon vœu Père Noël...

La tablette pour dessiner

Allo Christiane.
Quand j'étais petit, je me souviens d'une tablette pour dessiner de couleur rouge.
Il y avait deux boutons de chaque coté en bas et en les tournant, une ligne noire apparaissait et nous pouvions faire un dessin. Pour effacer le dessin, nous n'avions qu'à brasser la tablette et le dessin disparaissait.
Aujourd'hui, les mêmes tablettes existent pour l'appellation Doodler Pro, va savoir.
Mais Anne-Sophie adore cette tablette, elle en redemande.
Son premier dessin aujourd'hui ressemblait à un résultat sismologique annonçant une catastrophe imminente, quelque chose comme très grave sur l'échelle de Richter.
Mais m'a te dire que j'y ai goûté et pas à peu près.
La catastrophe annoncée par son dessin s'est réalisé, j'en ai sué un coup.
Mais où prend-elle son énergie?
Ce qui me fait peur, c'est que ce soir, elle dort sur ses deux oreilles et recharge ses batteries.
Je pense que demain matin, je vais attendre un peu avant de lui offrir la tablette pour dessiner.

9.13.2010

Olivier et les autobus (Chapitre 328)

Olivier - Maman pourquoi Mathilde peut venir à la garderie ?
Moi - C'est parce qu'elle est assez grande maintenant.
Olivier (qui essaie sans succès depuis un an de me négocier le droit d'amener un jouet à la garderie) va de ce fait chercher son autobus préféré.
Olivier - Maman je crois que mon autobus peut venir à la garderie maintenant, il est assez grand.

9.11.2010

Le cours de musique

Depuis notre retour de l'Équateur et des Îles Galapagos, Anne-Sophie suit des cours d'initiation à la musique à raison d'un cours par semaine.
Mais c'était ma première visite, la première fois que j'accompagnais mademoiselle voulez-vous danser.
Normalement, le samedi matin, je vais travailler au jardin mais pas aujourd'hui.
Ma petite fille, elle danse, chante, virevolte, tape des mains et des pieds et aussi sur les tambours, tourne et tourne et tourne encore.
Elle apprend aussi à partager les instruments de musique et surtout les reporter dans les boîtes quand une session ou une chanson est finie.
Il y avait 13 enfants plus les parents, ce qui fait un gros groupe.
C'est très agréable de voir tous ces enfants, foulards de soie aux mains, faire des rondes à n'en plus finir.
Quand la boîte des tambours arrive, c'est le cri de joie.
J'apprends à partager mais aussi à goûter ces petits bonheurs avec ma douce et notre fille.
C'est si beau de la voir spontanément donner un maracas à la petite voisine.
Maman, elle a reçu plein de triangles car c'est archi connu, les triangles pour les enfants, niet.

9.05.2010

Caca, caca,caca

Allo Christiane.
Anne-Sophie vient d'avoir 20 mois, c'est de plus en plus une fillette.
Nous l'entraînons de plus en plus souvent à s'asseoir sur le petit pot.
Du moment qu'elle dit caca, c'est la course au petit pot.
Allez hop, on enlève tout et je te jure qu'avec des couches lavables, c'est une fraction de seconde de plus et quelques fois, c'est la seconde de trop.
Mais on finit toujours par avoir le dernier mot ou si tu aimes mieux, le petit pot a le dernier mot.
Aujourd'hui le 5 septembre, Anne-Sophie a fait son premier caca dans le petit pot.
C'est une grande journée pour elle et pour ses parents.
Nous sommes très fiers de sa réussite.
Je sais, il va y avoir beaucoup de rechutes, mais il faut bien commencer quelque part.

9.01.2010

La rentrée

Salut Guy,

Ce matin, dans les rues du quartier, on ne pouvait éviter l'effervescence de la rentrée scolaire. En effet, en allant reconduire Olivier à la garderie à pied, j'ai croisé une douzaine d'écoliers et d'étudiants, tout frais-tout propres, et la plupart semblaient enjoués de ce qui les attendaient. La chaleur, déjà accablante ce matin, détonnait toutefois quelque peu.

Moi ? C'était hier soir MA rentrée ! J'ai ainsi débuté mon premier cours d'un micro-programme de second cycle en Communication et multimédia. J'étais pour ma part PLUS qu'enjouée, j'étais fébrile et des plus motivées. On les aime nos petits trésors, mais ça me plait de savoir que tous les mardis soirs, je serai entourée d'adultes avec qui je parlerai de ma passion des nouveaux médias.

Quand j'ai annoncé à Olivier hier soir que je m'en allais à l'école, ses yeux se sont agrandis puis il m'a dit:
- Est-ce que après l'école tu vas prendre l'autobus scolaire ?

8.28.2010

La toupie se fait aller

Allo Christiane.
Je me demandais si Mathilde ou Olivier ont déjà perdu la boule.
Pas comme devenir maboule, mais plutôt suite à une nouvelle activité.
Anne-Sophie a découvert que si elle tourne en rond, sur elle-même, elle devient étourdie et perd la boule, le nord, l'équilibre.
Alors elle se met à tourner et tourner sur elle-même et voilà le résultat, elle part dans tous les sens.
On la croirait complétement saoule, c'est vraiment drôle.
Et elle recommence autant de fois qu'elle en a envie et comme nous rions, elle amuse son public qui lui en redemande.
Moi, j'ai l'impression que tout cela va finir tête première dans la bibliothèque.
Avec une nouvelle poque entre les deux yeux.
Mais pour l'instant elle tourne en rond, comme certains politiciens, mais ça, c'est une autre histoire.

8.25.2010

La géographie

Comment fait-on pour passer le temps dans un avion.
Moi Christiane, je regarde par le hublot et je travaille ma géographie.
Et c'est encore plus vrai et agréable quand l'avion est vide et que je peux changer de siège et de coté quand bon me semble.
Départ de Dorval, nous survolons la rivière des Outaouais, puis c'est Ottawa, le Parc Algonquin.
Arrive la Baie Georgienne, le lac Huron, la péninsule du Michigan et finalement Chicago.
Départ de Chigago, l'Illinois, la plaine du Mississippi, la rivière Ohio, la Belle Rivière comme les coureurs des bois l'appelaient. La ville de Saint-Louis au loin, puis le plateau Ozark à l'ouest du Mississippi dans l'état du Missouri, l'est de l'Oklahoma et la rivière Arkansas.
Finalement le Texas, facile à reconnaître, c'est le seul qui n'est pas vert vu du ciel.
Regarde Anne-Sophie, si c'est beau tout ce que l'on voit.
Papa, fait le monstre...

L'aimant

Allo Christiane.
Rarement, je fais des chroniques médicales, encore moins si je suis le sujet.
Mais quelquefois, quand l’inquiétude nous gagne, nous prenons rendez-vous avec le médecin, juste pour avoir l'heure juste.
Alors j'ai fait comme tout le monde et je me suis pointé à son bureau, avec au moins 15 minutes d'avance.
Une fois dans le cubicule et ayant enfilé la fameuse jaquette, je me répétais la seule et unique question que j'avais soigneusement rédigé sur un bout de papier.
Voilà mon médecin, il se présente, Docteur Laquille ou quelque chose du genre.
Il me regarde dans les yeux et me demande froidement ce qu'il peut faire pour moi car les examens préliminaires lui font dire que je suis passable, donc en bon état.
Docteur Béquille, peut-on avoir un aimant en dedans de soi, vous savez, le genre d'aimant qui fait que je pogne tous les microbes, virus, cochonneries, qui passent à moins de 3 mètres de moi.
Le pauvre docteur Tranquille a failli s'étouffer et pour garder son sérieux, il a toussoté, s'est gratté la tête, le nez et les oreilles, bref ça grattait pas mal fort.
Puis, ayant repris son sérieux (je me suis bien aperçu qu'il rigolait par en dedans), le bon docteur Maquille me regarde de haut en bas et de son air le plus savant, me demande de m'expliquer.
C'est très simple docteur Remaquille, chaque fois que quelqu'un tousse, pète, rote, éternue, j'attrape quelque chose comme une cochonnerie de virus. J'en prend pour exemple ma dernière sortie, 5 petites journées à Montréal, mais dans les faits, à peine 3 et je reviens au Texas avec des maux de gorge et va savoir comment ça va virer.
C'est simple docteur Déquille, j'en peux pu et j'ai maintenant la chienne de voyager.
Si je vois quelqu'un qui a la guidouille au nez, je traverse la rue ou je fais demi tour.
Le bon docteur va savoir son vrai nom m'a rassuré. Les aimants à microbes, c'est juste dans l'imaginaire des gens un peu fou.
Si vous attrapez autant de cochonneries, c'est parce que vous ne soignez pas assez vos fréquentations.
Come on docteur Coquille, les gens que je fréquente sont des plus honorables, il y en a probablement juste 2 ou 3 qui guidouillent du nez en masse pas plus.
Alors le bon docteur Écarquille me sourit et me dit que entre choisir de rester tout seul enfermé à la maison ou prendre dans ses bras un petit pou (je lui avais dit que les microbes venaient probablement des guidouilleux souvent de moins de 10 ans) qui est dégoulinant de guidouillage, que le choix était facile et qu'il fallait faire avec.
Au fond, le bon docteur Jonquille a bien raison, pogner un petit mal de gorge après avoir eu autant de fun avec des petits poux, c'est pas trop cher payé.
Alors si j'ai un aimant en dedans de moi, j'espère qu'il servira à attirer les petits poux pour encore longtemps.
Merci docteur, c'est quoi encore votre nom...

8.12.2010

Kids (pas trop) kodak !

Mais pas moins mignons pour autant...





8.10.2010

Retour aux USA

Allo Christiane.
Comme dernière journée à Quito, pareil scénario n'arrive qu'au cinéma.
Mais détrompes-toi, c'est arrivé, ça nous est arrivé.
Lundi matin, très tôt, genre à 3am, tout le monde debout.
Les valises sont déjà dans l'auto depuis la veille, départ pour l'aéroport.
On nous avait dit d'arriver 2 heures avant, erreur, il y a des files d'attentes interminables.
Cela n'en finit plus de passer par je ne sais combien de barrières de sécurité, il faut bien faire travailler du monde, c'est ridicule.
C'est d'une lenteur, d'une autre époque, jamais vu quelque chose comme cela.
Tout le monde est nerveux, pas juste nous.
Christine finit par convaincre des agents que l'on va manquer notre avion, et ça prend toute une diplomatie en espagnol, chose que je n'aurais pu faire.
On passe en avant de tout le monde.
Contrôle des billets encore une fois, fouille des valises de toutes les valises, de tout le monde.
Arrivée à la salle d'embarquement où on apprend que l'avion est plein, cela s'annonce mal pour Gerlinde qui est la dernière sur la liste des stand-bye.
Stress supplémentaire.
Nous nous quittons, attente interminable pour finalement voir l'avion se remplir et sans Gerlinde, qui reste derrière nous, c'est d'une tristesse.
Mais en même temps, il y a toujours un risque à voyager de cette façon.
Gerlinde n'est toutefois pas seule, elle a Solveï pour l'aider, c'est déjà beaucoup.
Arrivée à Houston après un vol sans bavures. Tout un monde différent, aéroport spacieux et moderne où tout fonctionne.
Encore une petite heure et nous serons à la maison.
Autre surprise, à cause de la présence du président américain à Austin et de son départ imminent par avion, nous tournons en rond dans le ciel en attendant le décollage de l'avion présidentiel.
On va tu finir par arriver.
Arrivée, bagages, taxi, retour à la maison.
Il fait 45C facteur humidex et le système d'air climatisé est fermé.
Ça va prendre 1 grosse heure pour rafraîchir le fourneau qu'est notre maison.
Anne-Sophie, elle est heureuse de retrouver son monde, ça paraît.
La toupie est de retour dans ses affaires, ça virevolte dans tous les sens.
Ah, les voyages...

Otavalo et son artisanat

Otavalo est reconnue comme la capitale de l'artisanat dans tout l'Équateur.
Ce n'est pas très loin de Quito, mais la route pour s'y rendre est sinueuse et parsemée de canyons qu'il faut contourner, c'est à couper le souffle et surtout, très étourdissant.
Nous roulons sur la route des volcans et cette fois-ci, c'est le majestueux Cayambe qui s'offre à nous avec lui aussi, des neiges éternelles.
Juste avant d'arriver à Otavalo, nous passons la ligne imaginaire ou non qui démarque le nord du sud.
Otavalo, au pied de l'Imbaburra, c'est d'un pittoresque. Le marche est là, tout en bas, déjà rempli de ces tentes qui offrent tout ce qui fait le charme de l'Équateur. Nous faisons un premier tour pour se faire une idée de ce que l'on veut.
Puis, c'est le temps des achats et surtout du marchandage.
C'est ce qui est le plus fantastique ce marchandage.
Et comme nous sommes avec la soeur de Solveï, Maybrit, ça parle haut et fort, ça gesticule, c'est théâtral, c'est la comédia del arte mais surtout, c'est drôle et tout le monde rit.
Nous finissons toujours par faire baisser les prix et chacun y trouve son profit.
Tuques, bas, foulards, chandails, pantalons (pyjamas), couvertures, bijoux, cuir, tapis.
Chacun a sa liste et comme nous sommes jeudi, il y a moins de touristes et c'est plus facile de faire baisser les prix.
J'ai l'impression d'être dans un autre monde, c'est vraiment pittoresque.
Je ramène d'Otavalo quelques effets personnels, mais surtout, des images inoubliables.
Nous passerons les derniers jours à nous promener entre Quito et Latacunga, à payer une dernière visite à Susana et Neils et à découvrir un peu plus ce pays andin.
Comme le dit Christine, c'est facile d'aimer l'Équateur car c'est relax.
Et Anne-Sophie dans tout cela, dans ce souk équatorien. Bien, avec ses yeux bleus, elle a tôt fait de charmer tout ce beau monde et du charme, elle en a.

Quito

Allo Christiane.
Adios les Îles Galapagos, ces îles enchantées et retour sur le continent pour une belle semaine.
Nous passons 2 jours à Quito, dans le quartier commercial la première journée.
Une belle surprise, la Libri Mundi, une belle librairie dans le quartier touristique près du centre-ville, toute en beauté intérieure, regorgeant de livres merveilleux. Nous y trouvons des histoires et contes de légendes sur les Andes et l'Équateur.
Ce quartier est rempli de cafés, bars, restos et bien sûr de touristes.
Nous avions laissés nos bagages à l'agence de voyage où travaille Solveï.
Le lendemain, visite du centre historique de Quito, fabuleux, merveilleux.
Et comme cela m'arrive toujours, je n'y échappe jamais, une équipe de télévision se pointe à la recherche de touristes, et à mon look, impossible de passer pour un local.
Je dois répéter en espagnol, une petite phrase soulignant le fait que Quito fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco. Évidemment, je gaffe et deux fois plutôt qu'une et on rigole, et on recommence et Christine ne peut pas m'aider car on découvre qu'elle parle espagnol.
Bref, je finis par y arriver et je gagne un beau CD dont je ne sais pas quoi faire.
Nous marchons dans la ville, dans ces petites rues qui mènent partout et nulle part.
C'est vraiment dépaysant, cette ville, à près de 3000 mètres d'altitude, la capitale la plus élevée au monde après Lima au Pérou, entourée de montagnes, les Andes, et le Pichincha toujours menaçant et le majestueux Cotopaxi et ses neiges éternelles, ah j'adore cette ville et je n'y serai encore que pour quelques heures.
La ville est propre mais bruyante et il y a un peu trop de vendeurs ambulants à mon goût. Mais quand on a faim, que peut-on faire d'autre? Alors on propose aux touristes n'importe quoi ou presque en criant pour ne pas dire en hurlant.
J'ai le souffle court et je souffre de migraines, merci à l'altitude. Paraît que ça prend une semaine pour s'adapter. Pour Anne-Sophie, on dirait bien que cela n'a pris que 5 minutes, il faut se relayer pour la surveiller, elle nous étourdit.
Nous revenons 2 ou 3 fois sur la place centrale, la grande place avec le palais présidentiel, le vieil hôtel et la basilique.
Nous mangeons dans ce qui est une cour intérieure, c'est très beau. Il y a des dizaines de ces bâtiments avec cour intérieure.
Je suis épuisé par tant de marche.
Demain, nous partons vers le nord pour Otavalo.

7.30.2010

Jongleries avec le mot touriste

Hola mi amiga.
N'ayons pas peur du mot touriste, sauf en espagnol, ça fait tourista.
Parce que la tourista, mi l'avoir eu en titinanac.
Ça commence comme une simple indigestion, mais les crampes intestinales se font de plus en plus intenses.
Je sympatise avec toutes les femmes de cette planête, je sais c'est quoi maintenant les crampes pré-menstruelles.
J'ai passé 2 jours attaché à une bolle de toilette, et ce n'était pas pour prier, méditer et encore moins réfléchir.
Je me suis levé en pleine nuit pour prendre mon médicament, pu capable d'endurer cela.
Ça calme un peu, mais en même temps, on dirait que ça te vide. Il doit pu rester grand chose entre mon gosier et mon sphyncter.
Mes grosses pilules bleues ont finalement raison de cette cochonnerie de bactérie.
C'est le cas de le dire, 2 jours sur le cul.


7.27.2010

Aeropuerto de Puerto Villamil

Hola Christiane.
Debout de bonne heure, personne n'a bien dormi.
De la musique à tue-tête toute la nuit, c'était la fête au village.
Oma et Christine ont tôt fait de se préparer, les valises étant faîtes de la veille.
Anne-Sophie dort encore à leur départ, je suis triste de les voir partir.
Je me retrouve seul avec mon espagnol si rudimentaire.
J'ai juste le temps de boire un jus et d'avaler un croissant avant que mon taxi ne nous emporte.
Arrivée à l'aéroport, minuscule mais joli et bien tenu.
Première consatation, l'avion est plus que plein.
Nous serons du deuxième vol, celui de 9am, qui partira à 10:30am.
Il n'y a rien d'autre à faire que d'attendre.
L'avion est un coucou d'une autre époque.
On le remplit d'essence en grimpant sur l'aile et en vidant des bidons de fuel à la main, à travers un tamis.
Je m'installe à l'arrière avec Anne-Sophie, il y a 8 places plus les 2 pilotes.
C'est bruyant, mais ça vole et la vue fantastique, un vol d'à peine 25 minutes.
Nous arrivons par le nord, le temps est dégagé, on voit tout, même la piste d'atterrissage, j'aime tellement l'avion.
Les douanes quand on arrive d'une autre île sont inexistantes.
Je saute dans la bus qui traverse Balra, puis c'est le traversier et un autre bus. Ça se fait rapidement, je n'ai pas de bagages et c'est ma 2ième expérience.
C'est plein de touristes de partout, Français, Italiens, Allemands.
J'arrive à la maison à midi, Oma et Christine étaient inquiètes.
Elles s'imaginaient toues sortes de scénarios.
J'apprend que ma blonde a été malade, pire que moi, sur le retour.
La douche est longue et chaude.
Et la sieste encore plus longue...

Puerto Villamil


Hola Christiane.
Première sortie au village de Puerto Villamil, le seul vrai village de l'ïle, quoiqu'il y a un autre petit village de fermiers dans les hauteurs de cette partie de l'Île Isabela, la plus grande de l'archipel.
Elle fait la moitié de toute la surface des Îles et elle ressemble à un hippocampe en envers.
Les rues sont de sable blanc, il n'y a pas de voitures ou si peu, quelques motos et plein de bicyclettes.
C'est d'un calme et cette plage au centre du village, immense, à perte de vue.
Je n'ai pas oublié ce que je viens de vivre, une des pires expériences de ma vie, fini le bateau pour moi.

Le village est tout petit, quelques milliers d'habitants tout au plus.
On a eu tout juste le temps de défaire nos valises qu'on part se chercher un petit resto.
On jette notre dévolu sur celui qui porte le nom de César.
Dans mon cas, il n'aura du nom que peu d'affinités avec l'auguste empereur.
Mon poulet n'est pas assez cuit, pire on me le remplace par un autre morceau, tiède et encore mal cuit, c'est mal parti mon affaire.

Comme nous passerons qu'une seule journée dans l'île et le village, on décide d'aller au lit de bonne heure, question d'être en forme pour le lendemain.

La levée des corps se fait de bonne heure et dans la joie.
Tout le monde a hâte d'aller à la plage et de marcher dans la ville.
Anne-Sophie passera une bonne partie de la journée à la plage, comme tout le monde d'ailleurs.
Nous avons pris une pause en avant-midi pour aller marcher sur un sentier de bois de plus d'un kilomètre dans les lagunes.
Nous serons récompensés par la présence d'un flamand rose ( il y a quelques colonies de flamands aux Îles) et de beaucoup d'espèces d'oiseaux aquatiques. Le sentier est des plus intéressants, nous faisant passer d'un type de végétation à un autre.
Nous faisons aussi une halte à la station d'élevage des tortues.
Bien mieux organisée cette ferme et plus intéressante, parlez en à Anne-Sophie.
Anne-Sophie est au paradis, pas d'autos, que des vélos, une plage immense et des bébés iguanes pour s'amuser.
Elle marche et courre toute la journée, joue dans le sable et dessine des fléchettes avec ses petits doigts.
Sa maman aussi est au paradis, elle relaxe et prend soin de sa fille, ça se câline.
Oma en profite pour prendre le large, faire de la photo, marcher en solitaire.
J'en profite pour prendre une décision, je retournerai sur Santa Cruz en avion avec Anne-Sophie.
Mais d'ici demain matin, nous profitons de la plage si belle et si sauvage.
Contrairement à Puerto Ayora qui n'a pas de plage directement sur la ville (il faut marcher près d'une heure), la plage ici, à Puerto Villamil est partout présente, à 5 minutes de marche de notre auberge.
Il y a une petite jetée qui semble le point de rendez-vous des jeunes. On y joue au foot sur la plage, comme quand j'étais jeune et que nous jouions au hockey dans la ruelle.
Le temps file, on se trouve un resto pour y manger, ceviches, poisson grillé, curry de crevettes, crevettes grillées.
Couchés de bonne heure car pour Oma et Christine, leur bateau repart à 6am, mon avion lui décolle à 8am.
Je pourrai relaxer avec la puce avant de me rendre à l'aéroport.
Hasta luego.

Isabela nous voilà

Hola Christiane.
Quelle fin de semaine pleine de rebondissements.
Comme prévu, Christine est revenue jeudi passé en fin d'après-midi.
Elle a juste le temps de défaire sa valise, qu'on en fait de nouvelles pour le départ le lendemain en début d'après-midi.
J'ai la responsabilité d'aller chercher des sous à la banque et chercher les billets pour le bateau-taxi, une randonnée de plus de 2 heures entre Santa Cruz et Isabela.
Départ vendredi matin pour le stop à la banque. Le guichet ne fonctionne pas et je n'y comprend rien.
Le gardien m'indique d'aller à l'intérieur. J'écris sur un morceau de papier le montant que je veux retirer.
Je remplis des papiers, on photocopie mon permis de conduire et on m'envoie à un guichet spécial, pour les touristes quoi.
La demoiselle s'y reprend à 3 ou 4 reprises pour compter les billets.
Je finis par avoir la somme requise et je me dépêche pour me rendre au port acheter nos billets pour le bateau.
Nous sommes prêts, j'ai les billets en main.

Nous revenons une heure avant le départ prévu pour 2 pm.
Je commence à être nerveux, je n'ai pas le pied très marin et cela, même si j'ai pris des médicaments contre le mal de mer.
Le bateau est pas mal plein et j'ai pris un siège tout à l'arrière, au cas où cela se passerait mal.
Le départ se passe plutôt bien, c'est même excitant de voir le port, les bateaux, de la mer.
Mais cette dernière, qui semblait calme dans l'anse est plutôt démontée.
Le bateau mets les gaz et bondit sur les vagues, j'essaie de regarder ailleurs.
Je me concentre sur l'horizon, les autres îles, les bateaux, n'importe quoi pour rester calme.
Environ une heure plus tard, la mer est de plus en plus agitée, je perd le contrôle.
Je vomis tout ce que j'ai dans l'estomac, l'intestin, les entrailles, tout remonte, tout.
Et je revomis, 2, 3, 4, je ne compte plus les fois, je n'ai plus rien à vomir.
Je lance des râles de mourant, des cris de l'estomac, de l'intérieur.
Mes yeux croisent ceux de Gerlinde, assise en face de moi de l'autre coté du bateau, elle me rassure.
Je ne vais pas mourir en mer, mais venez me chercher quelqu'un.
Je sens la vomissure, il y en a partout sur l'extérieur du bateau, j'ai l'impression que je me suis offert en spectacle.
Ma douce me réconforte, ses yeux si doux me calme.
En fait, tout le monde sympatise avec moi, personne ne me juge, ça arrive à tout le monde
Je l'entend me chuchoter dans l'oreille, encore 10 minutes mon amour, nous sommes presqu'arrivés.

Je vois le port de Pueto Villamil, le blanc de la plage en face du village.
Notre bateau a toutes les difficultés pour s'arrimer au quai.
Anne-Sophie a dormi presque tout le long de la traversée.
Je suis tellement fier de ma petite puce, elle a été à la hauteur.
Oma me dit que je suis déjà moins blanc, que j'ai repris des couleurs.
On se charge de sortir nos bagages du bateau, je n'ai plus de forces.
Notre taxi est là, taxi est un bien grand mot, mais comme on a 2 coins de rues à faire.
L'auberge San Vincente est mignonne, j'ai bien hâte de me changer.
Et le pire, c'est que j'ai faim...

7.23.2010

Pédale, pédale

Stefan a bien l'intention de rédiger un courriel sur son expérience à vélo, alors je lui laisse le soin de vous raconter tout ça plus tard. Disons pour tout de suite l'essentiel: il l'a fait, il l'a terminé, et je suis très fière de lui.
Je me permets de vous raconter ici ce qui m'a donné l'impression de (moi aussi) pédaler (parfois dans le vide) durant ce weekend:

- Alors que les gars quitte Saint-Lambert , je prends une photo de Stefan avec son iphone …et oublie de lui remettre. Je serai donc pratiquement sans nouvelles de lui le 2 eme jour car ses coéquipiers auront pris trop d’avance sur lui.
- Ce premier long voyage à titre de parent solo m’a permis de vivre l’expérience des toilettes de "bord d’autoroute" avec 2 jeunes enfants à « parker » dans ma petite cabine, en priant qu’ils ne touchent ni le sol ni la toilette. Mission heureusement accomplie !!
- Sophie conduisait le Véhicule utilitaire du 3e membre de l’équipe. Ce véhicule nécessitait une « routine » de trucs à effectuer pour qu’il démarre (c’est quoi le problème avec les bonnes vieilles clés ???). Une fois arrivées à l’hôtel et les bagages sortis du véhicule, le valet n’arrive plus à faire redémarrer le moteur. Pire, il a dû effectuer une manœuvre de blocage du système car Sophie aussi n’y arrive plus. Cela prendra près d’une demi-heure avant que la voiture « accepte » de se tasser du chemin, maintenant embouteillé…
- Sophie avait emprunté une poussette double pour ses 2 enfants. Une fois attachés, on est PLUS capables de les détacher ! Ils ont ainsi passé toute le reste de la journée (de 16h à 20h) attachés (souper compris) jusqu’à ce que le concierge de l’hôtel (visiblement gai donc peu expérimenté en la matière ) réussisse à les dégager !
- J’avais amener un DVD player portable pour dépanner. J’offre à Olivier de s’installer devant un petit film, le temps de me permettre de défaire les valises. 3 minutes plus tard, Olivier échappe l’appareil par terre, il est « kapute ».
- Mes enfants étaient WIDE AWAKE à 4H30AM dimanche matin…après une 1h30 à tenter tant bien que mal de les rendormir, je me résigne à les installer dans la poussette pour aller arpenter le côtes abruptes et désertes (ainsi que superbes) du Vieux Québec. Ils se rendormiront, mais évidemment pas moi…la journée va être longue en tab***
- Sur notre départ de l’hôtel, alors qu’on emballe le tout dans la voiture, Sophie ET moi n’arrivons pas à plier nos foutues fameuses poussettes doubles pour qu’elles rentrent dans le coffre de nos voitures…une autre demi-heure de niaisage pendant qu’au moins un de mes enfants hurle à tue tête dans le background.
- Sophie avait les indications sur son iPhone pour qu’on puisse se rendre à l’endroit où les cyclistes arrivaient. Mais son GPS a fait des free game, ajouté à cela des chantiers de construction nous forçant à faire mille détours, nous sommes ainsi arrivés trop tard pour voir le conjoint de Sophie franchir la ligne d’arrivée.
- Stefan, dont on est sans nouvelles, arrivera à peu près deux heures plus tard. L’attente m’est quasi insupportable, étant donné son peu d’entraînement, la chaleur accablante de cette 2e journée, et l’impossibilité de le rejoindre.
- À notre retour à St-Lambert, on couche les enfants, on décompresse, on finit par se coucher vers 11h00. À minuit, Olivier se réveille tout perdu car il s’était endormi dans la voiture, cela nous prendra près d’une heure pour le rendormir. Puis, à 2h30, ça sonne à la porte. Mais il n’y a personne. Puis ça sonne à nouveau quelques minutes plus tard. Toujours personne. Un court circuit dans le carillon ? Un adolescent qui s’amuse à nos dépens ? Ça me prendra une bonne heure avant de me rendormir. Le lendemain une autre sonnerie nous confirme que le carillon est détraqué…fallait que ça arrive cette nuit-là !!

Ouf. On passe à un autre appel ?

7.20.2010

Dessine moi un...autobus

Si tu demandes à Olivier à quoi il a rêvé, il répondra : "À un autobus"
Si tu lui demandes quel est son jouet préféré, il répondra "un autobus".
Si tu lui demandes ce qu'il a vu à Québec, il répondra "plein d'autobus" (de touristes).
Si tu veux récompenser Olivier pour avoir fait un beau pipi, ce n'est pas avec un petit bonbon ou une chips, mais bien en lui imprimant une image d'autobus qu'il a choisie avec soin sur "google images".
Si tu t'assoies avec lui pour dessiner, il faut t'attendre à dessiner un autobus scolaire. Puis un autobus de Londres. Puis un autobus blanc. Et il faut faire la route, avec les petites lignes, puis un soleil, et trois nuages "parce que j'ai trois ans".

Je me demande s'il se contenterait d'une petite boîte avec 3 petits trous qui contiendrait l'autobus qu'il veut...

Un certain petit prince aurait dit que c'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. Ma petite rose coréenne dénommée Olivier est si précieuse...elle vaut bien des centaines de gribouillis d'autobus !

L'Angermeyer Waterfront Inn

Hola Christiane.
Quelle belle journée ensoleillée aujourd'hui mardi, la plus belle depuis notre arrivée.
Une seule note un peu triste, Christine est parti avec le cellulaire et nous serons sans nouvelles jusqu'à jeudi ou vendredi, jour de son retour définitif.
Anne-Sophie a dormi comme une marmotte hier, plus de 12 heures de sommeil.
Après le déjeuner, nous sommes parti direction la petite plage de sable blanc devant le Finch Bay Hotel. C'est trés agréable pour y passer quelques heures et pour s'y rendre, il faut prendre un bateau-taxi, $0.60 par personne (gratos pour la puce).
Anne-Sophie a joué sur la plage à courir après les goélands et les pélicans.
Après avoir dompté sa peur des vaguettes, elle s'est lancée et finalement bue la tasse, ça calme un peu les ardeurs, mais pas pour longtemps.
Sur le retour, nous nous sommes arrêtés à l'Angermeyer Waterfront Inn pour y dîner. Une belle expérience gastronomique, le resto a la meilleure des réputations. La vue depuis le patio du resto est magnifique et l'eau cristalline et les papilles gustatives ont eu beaucoup de plaisir.

Anecdotes.
Anne-Sophie nous a fait, à moi et Oma, toute une surprise, celle de grimper toute seule dans son lit. Nous l'avons retrouvé endormie, elle avait trouvé le moyen de grimper et enjamber la barrière de protection.

J'ai assisté à la pêche des Fous à Pattes Bleues. Gracieux volatiles qui, telles des flèches, percent la surface de l'eau à des vitesses vertigineuses.

7.18.2010

Los Gemelos y Los Kioskos

Hola mi amiga de Kanadá.
Debout de bonne heure et en forme, les heures de sommeil supplémentaire commencent à faire effet. Je me sens beaucoup plus énergique, un merci particulier à Gerlinde.
Christine a fait des crêpes ce matin, avec bananes et papayes, beurre d'érable et dulce de leche.
Juste le temps de récupérer notre lavage à la Lavenderia pour se diriger vers Los Gemelos.
En allant porter le lavage hier soir, nous avions fait une liste de ce que nous apportions dans nos sacs de linge sale. Et comme de fait, il manque une paire de bas d'Anne-Sophie, ses plus beaux bas.
Circonstances un peu troublantes, la fille de la dame en charge de cette buanderie a les mêmes dimensions qu'Anne-Sophie. Christine le lui fait savoir et pas à peu près.
Départ pour Los Gemelos au milieu de l'île, pour y admirer des formations volcaniques, en fait, des effondremens de dimension circulaire, dues à des tunnels de lave souterrain. Bref, on dirait des cratères, mais ce n'en est rien.
C'est nuageux et avec la Garua, assez humide merci.

On revient rapidement à la maison pour partir à nouveau pour dîner sur Los Kioskos, une petite ruelle où des locaux ont installé de petits restos, les uns à coté des autres.
C'est typique des insulaires et on opte pour El Pollo a La Brasa, du poulet roti. C'est très bon et cela goûte le Ti-Coq de mon coin natal.
C'est vraiment une belle sortie en famille.
Dans une autre petite ruelle, on s'achète de la crème glacée et on va faire un tour sur le bord de la mer admirer les oiseaux marins.
Sur le retour, on se décide pour aller sur l'Île Isabela la fin de semaine prochaine, un périple de 3 jours. Christine repart demain matin pour revenir jeudi soir prochain, Le départ pour Isabela sera le vendredi en après-midi.
Pendant son absence, nous irons sur Isla Bartolomé.
Anne-Sophie a pris du mieux et pas à peu près, c'est un virevoltage sans fin. On dirait qu'elle a du temps à reprendre et je te jure que ça tourne.

Anecdotes.
Les bananes plantains font d'exellentes galettes frites (patacones), meilleures que nos frites, mais aussi graisseuses.
Christine se fait dire : Mi Amor... Moi, ça ne m'arrive plus souvent...
Les Iguanes marins crachent parce qu'ils rejettent le sel de leur organisme.
Il y a environ 300 taxis dans l'île, réunies sous 4 coopératives. Nous promener toute l'avant-midi nous a coûté $18, comme on ne peut louer de voiture...