Hola Christiane.
Quelle fin de semaine pleine de rebondissements.
Comme prévu, Christine est revenue jeudi passé en fin d'après-midi.
Elle a juste le temps de défaire sa valise, qu'on en fait de nouvelles pour le départ le lendemain en début d'après-midi.
J'ai la responsabilité d'aller chercher des sous à la banque et chercher les billets pour le bateau-taxi, une randonnée de plus de 2 heures entre Santa Cruz et Isabela.
Départ vendredi matin pour le stop à la banque. Le guichet ne fonctionne pas et je n'y comprend rien.
Le gardien m'indique d'aller à l'intérieur. J'écris sur un morceau de papier le montant que je veux retirer.
Je remplis des papiers, on photocopie mon permis de conduire et on m'envoie à un guichet spécial, pour les touristes quoi.
La demoiselle s'y reprend à 3 ou 4 reprises pour compter les billets.
Je finis par avoir la somme requise et je me dépêche pour me rendre au port acheter nos billets pour le bateau.
Nous sommes prêts, j'ai les billets en main.
Nous revenons une heure avant le départ prévu pour 2 pm.
Je commence à être nerveux, je n'ai pas le pied très marin et cela, même si j'ai pris des médicaments contre le mal de mer.
Le bateau est pas mal plein et j'ai pris un siège tout à l'arrière, au cas où cela se passerait mal.
Le départ se passe plutôt bien, c'est même excitant de voir le port, les bateaux, de la mer.
Mais cette dernière, qui semblait calme dans l'anse est plutôt démontée.
Le bateau mets les gaz et bondit sur les vagues, j'essaie de regarder ailleurs.
Je me concentre sur l'horizon, les autres îles, les bateaux, n'importe quoi pour rester calme.
Environ une heure plus tard, la mer est de plus en plus agitée, je perd le contrôle.
Je vomis tout ce que j'ai dans l'estomac, l'intestin, les entrailles, tout remonte, tout.
Et je revomis, 2, 3, 4, je ne compte plus les fois, je n'ai plus rien à vomir.
Je lance des râles de mourant, des cris de l'estomac, de l'intérieur.
Mes yeux croisent ceux de Gerlinde, assise en face de moi de l'autre coté du bateau, elle me rassure.
Je ne vais pas mourir en mer, mais venez me chercher quelqu'un.
Je sens la vomissure, il y en a partout sur l'extérieur du bateau, j'ai l'impression que je me suis offert en spectacle.
Ma douce me réconforte, ses yeux si doux me calme.
En fait, tout le monde sympatise avec moi, personne ne me juge, ça arrive à tout le monde
Je l'entend me chuchoter dans l'oreille, encore 10 minutes mon amour, nous sommes presqu'arrivés.
Je vois le port de Pueto Villamil, le blanc de la plage en face du village.
Notre bateau a toutes les difficultés pour s'arrimer au quai.
Anne-Sophie a dormi presque tout le long de la traversée.
Je suis tellement fier de ma petite puce, elle a été à la hauteur.
Oma me dit que je suis déjà moins blanc, que j'ai repris des couleurs.
On se charge de sortir nos bagages du bateau, je n'ai plus de forces.
Notre taxi est là, taxi est un bien grand mot, mais comme on a 2 coins de rues à faire.
L'auberge San Vincente est mignonne, j'ai bien hâte de me changer.
Et le pire, c'est que j'ai faim...
7.27.2010
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