Allo Christiane.
Lever tôt ce lundi car je veux voir les volcans, le ciel est clair, pas un nuage.
Il faut profiter de ce beau temps pour admirer le paysage. Le ciel bleu ne dure jamais longtemps, ça se couvre facilement et rapidement.
Ils sont tous là les volcans, comme dans mes rêves.
El Cotopaxi, el Pichincha, el Corazon, el Iliniza, el Tungurahua, c'est majestueux.
On voit très bien que les pentes de toutes les montagnes sont cultivées, c'est vraiment beau.
Nous habitons à près de 3000 mètres, au moindre effort, on se fatigue ou on s'étourdi.
Anne-Sophie grouille comme un ver. Il y a 5 autres enfants avec elle, cela en fait de l'excitation.
Ça paraît pas pantoute avec elle l'élévation.
Mais comme m'a souvent dit ma douce, en après-midi, le ciel se couvre et la pluie tombe.
Tout le monde profite de ce temps gris pour faire une sieste, qui est nécessaire.
Les enfants de Solvei, les garçons Erik y Nicolas, m'ont adopté. On passe l'après-midi à construire des avions avec des blocs lego, Guido aprendo el espagnol con los nignos.
Anne-Sophie en profite pour nous faire toute une crise, elle fait ses dents.
On se croise les doigts que ça se passera facilement.
Nous allons souper chez Maybrit*, qui habite à une demi heure de route d'ici.
Un taxi vient nous chercher à la maison, il reviendra nous chercher pour le retour.
C'est $10 l'aller et le même montant pour le retour, pourquoi prendre l'auto.
Le chauffeur nous laisse dans une station service, quelque part au milieu de nulle part.
C'était déjà entendu, mais personne (les tourites que nous sommes) n'était au courant.
Que faire d'autre que d'en rigoler, on a vraiment l'air de touristes.
Maybrit arrive 10 minutes plus tard.
Pour aller chez elle, on passe au travers, je ne dirai pas un bidonville, mais les casettas sont plutôt rudimentaires.
Puis, surgissant de nulle part, une entrée/grille gardée qui débouche sur un quartier très chic, c'est un monde qui cotoie un autre monde.
Maybrit travaille pour l'ONU et son mari est attaché politique à la présidence équatorienne.
C'est un souper très relevé, une fiesta des sens.
À 10 pm, notre taxi et chauffeur vient nous chercher. Il nous dit connaître un racourci pour retourner chez Solvei, évidemment, il n'en sera rien et on finit par se perdre dans la nuit noire.
Une chance, on a un cellulaire et on finit par venir nous retrouver.
J'ai jamais vu autant de chiens errants sur le retour, presque des meutes de loups.
Coucher en arrivant, demain, on part de bonne heure pour Latacunga, vers le sud.
Dommage que mon espagnol soit si rudimentaire.
*Christine a 3 soeurs équatoriennes, Solvei, Maybrit et Kriesten.
7.07.2010
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