7.13.2010

Le marché des poissons

Allo Christiane.
Nous sommes samedi matin, c'est couvert.
C'est la période de la Garua, un ciel nuageux avec un petit crachin.
Anne-Sophie prend du mieux et refait le plein d'énergie.
Nous mettons en pratique de nouvelles habitudes.
Premièrement, l'eau du robinet n'est pas potable, il faut faire attention, même pour laver fruits et légumes.
Deuxièmement, il est conseillé de ne pas jeter dans la cuvette le papier hygiénique souillé.
Troisièmement, pour les douches, pas de problèmes même si l'eau laisse une pellicule sur la peau. Cette eau vient de l'usine de désalinisation et c'est tout à fait normal.
Christine s'est fait offrir un vélo pour quelques jours. C'est un outil précieux ici, où les distances ne sont pas très grandes.
Avec le vélo, elle a pu se rendre facilement et rapidement à ses réunions préparatoires pour son voyage la semaine prochaine sur Floreana. Il y a toute une logistique à planifier.
Nous sommes allés dîner finalement chez Marie-Lou et Roberto. Pâtes au pesto, aubergines marinées, salade de tomates et concombre et bière équatorienne.
Ils ont deux garçons, Léo 5 ans et Kai 3 ans. Il y avait plein de jouets et Marie-Lou a donné 3 livres à Anne-Sophie.
Sur le retour, nous arrêtons au marché de poissons.
Les pêcheurs y sont avec leurs prises, les pélicans et l'otarie également.
Nous achetons du thon à aileron jaune Albacore (Atun), à $2 la livre pour 3 livres.
Avec la Garua, nous cherchons les abris, genre les galeries d'oeuvre d'art et les boutiques en tout genre.
Retour à la maison pour déguster ce thon, avec riz, tomates et oignons et je te jure que c'était un délice.
Une fois Anne-Sophie au lit, nous essayons d'écouter la télévision équatorienne.
Il n'y a qu'un seul poste, de Guayaquil et c'est d'un ennui.
On croirait voir la télévision québécoise des années 70, pour te dire.
Un exemple, une émission de sport qui comence par un spectacle d'un fille et son poteau, comme chez les danseuses.
C'est hyper suggestif et on se demande le rapport avec l'émission qui va suivre...
Je sens la grippe monter en moi et je vais au lit de bonne heure...
Hasta mañana

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