7.13.2010

Estoy enfermo, estoy con gripe...

Hola Christiane.
En ce lundi soir, je t'écris plein d'anecdotes intéressantes.

Je suis grippé et courbaturé.

Ici, à Puerto Ayora (Îles Galapagos) il n'y a ni rue ni adresses civiques. Je ne sais pas si c'est pratique et unique, mais c'est comme ça.
Alors quand tu prends un taxi et que tu veux te rendre en quelque part, t'es bien mieux de savoir c'est où ton quelque part.
Nous demeurons à la casa de Miguel à coté de la casa color rosa, précis non.

Un fait plutôt délicat regarde le papier hygiénique. On ne peut le jeter dans la cuvette, ne me demande pas pourquoi. Il faut le plier et l'envelopper si possible et le jeter à la poubelle. Il faut prier que personne n'attrape la tourista par ce que la poubelle va grouiller de vie cela ne sera pas long. Et la poubelle, il faut la vider, la première fois, cela demande du courage...

Sur l'Île de Santa Cruz, il y a des fermes et les fruits et légumes sont toujours frais. Mais il faut éviter la viande qui est dure comme du ciment. Mais qu'à cela ne tienne, le poisson lui est frais et combien délicieux. J'en suis à mon troisième souper de poisson en ligne et je te jure que je suis loin d'être tanné de ce régime. Atun et Ouaou sont mes poissons préférés, ça fond littéralement dans la bouche. Il en coûte $2 la livre et pour $4, nous mangeons du poisson comme des petits cochons et il en reste pour le repas du midi suivant.

Le marché des poissons est la place la plus agréable en ville. Il y a toujours plein de monde, locaux et touristes, qui posent des questions et s'informent sur tel ou tel poisson. Et toujours une douzaine de pélicans bruns et la fameuse otarie...

J'ai eu l'opportunité d'avoir un vélo aujourd'hui. J'ai pensé à ton chum. S'il avait pédalé sur cette bécane, il aurait arrêté à Repentigny.
J'ai jamais vu une telle cochonnerie. Mais quand on y regarde de plus près, les vélos sont tous comme cela. Tu freines avec les pieds, les pneus sont mous pour pas dire à terre et tu ne peux changer de vitesse, le reste est rouillé.

On a aussi un carosse tout ce qu'il y a de première qualité, gracieuseté du proprio. Ça va me sauver des maux de dos et allonger les randonées.

Pas besoin de réveil-matin ici, les coqs, mais surtout les chiens se chargent de nous réveiller. Il y a des chiens dans toutes les cours ou presque et les coqs se promènent librement avec leurs poulettes. J'en ai compté jusqu'à 6 poules dans notre cour à un moment donné, c'est Anne-Sophie qui était contente.

Parlant d'Anne-Sophie, elle a commencé sa belle période du "terrible two", que c'est agréable. J'ai demandé à Gerlinde lequel de ses enfants avait eu la pire période et devine, c'est ma douce. Et je me souviens que ma maman disait que je n'étais pas piqué des vers non plus. Elle a de quoi retenir.

Christine part demain pour Floreana, 10 longs jours sans elle.

Hasta mañana

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