Hola mi amiga.
Comme prévu aujourd'hui, nous allons à la plage.
Après un très bon déjeuner, nous préparons la sortie.
Sac à couches, crèmes solaires, lunch et de l'eau.
De la maison à la plage c'est au moins 3 kilomètres.
Encore une fois, j'essaie de faire le guide et on se perd dans la ville, c'est pourtant grand comme ma main.
Bref, on finit par trouver le chemin.
Ça commence par un long escalier fait avec de la roche volcanique, beau mais pas évident avec un carosse.
En haut de l'escalier, il y a un belvédère pour admirer la ville.
On doit aussi s'enregistrer à la porte d'entrée car il n'y a personne pour superviser la plage et le sentier qui y mène.
La randonnée est très belle, le sentier de pavé silonne à travers les opuntias géantes et les grands cactus cadélabres.
Ce sentier, c'est comme la muraille de Chine en pleine jungle des Galapagos.
Il y a des lézards de lave partout.
Puis, la plage, magnifique, sauvage, naturelle,irréelle, avec un sable blond, de toute beauté.
Elle fait facilement un kilomètre de long. Pas un chat, à part quelques dizaines de touristes, d'une tranquillité, à part le bruit des vagues.
À l'autre bout, il y a une colonie d'iguanes marins, fabuleux animals.
Les plus gros font un mètre de long, ça grogne, ça crache et ça pue.
Ils ont l'air morts, mais quand il le faut, ça se déplace.
L'eau est fraîche, 20 Celsius, mais personne ne s'y baigne à part une demi douzaine de surfeurs et Anne-Sophie, qui trouve le moyen de se faire ramasser par une vaguette. Je pense à ma soeur d'Hawaii et à son chum, car cela ressemble à la plage d'Hapuna, ne manque que des boogie-boards.
Le retour se fait en douceur, nous faisons un arrêt dans une pizzéria pour manger, bien ordinaire cette pizz.
Malgré le ciel couvert toute la journée, je suis rouge comme une tomate... je vais me faire disputer.
Selon Oma, Anne-Sophie fait un peu de fièvre.
Nous avons appelé Christine qui est encore sur Floreana, elle devrait revenir nous voir en fin de semaine avant de repartir lundi matin.
Elle nous avait invité à aller la rejoindre, mais je suis encore grippé, Anne-Sophie aussi, je n'ai pas le pied marin, c'est 2 heures de tape-cul sur une mer houleuse avec des vagues de 3 mètres dans une chaloupe et Oma est plutôt sceptique...
Bref, on a voté et 2 ont dit non (moi et Oma) et une absention (devine qui)...
Anecdotes
Toutes les rues sont pavées à Puerto Ayora et non asphaltées, c'est beau mais cahoteux par endroits.
Il n'y a pour ainsi dire aucune auto ici, seulement des taxis, des motos et des vélos. Des taxis pick-up 4 portes où tu mets tes bagages dans la boîte arrière, tous blancs.
À toutes les 3 maisons, on nous annonce "una Farmacia". Une pharmacie ici, c'est un endroit où il y a quelques bouteilles de shampoing, 2 ou 3 savons et du coca-cola. Paraît que le Coke guérit bien des maux...
Quand on marche, sur le trottoir ou dans la rue, vaut mieux surveiller en permanence où on mets les pieds, ça évite les entorses.
Comment reconnaît-on les Américains ici? Ils ont quelque chose de plus gros que les autres...
J'ai jeté un coup d'oeil à l'intérieur de l'hôpital de Puerto Ayora, prions pour rester en santé.
Je suis incapable de m'orienter ici, le nord, le sud c'est du chinois et ne me demande pas pourquoi je n'en sais rien.
La bière équatorienne, toujours bonne.