Il fut un temps, pas si lointain, où pour se refaire des forces ou tout simplement par amour des couvertures toutes chaudes du matin, rester au lit une heure de plus était un petit bonheur.
Tu te souviens Christiane, ces matins où on se lève pour le petit pipi matinal et à peine de retour dans le lit, encore tout chaud, le sommeil nous accapare de nouveau.
Je l'écris avant que je ne l'oublie totalement parce que ça fait un bon bout de temps la dernière fois qu'un tel petit bonheur m'est arrivé.
Moi qui aimait tant ces matins où je pouvais batifolier, folatrer, flâner, tous ces beaux verbes pour définir la grasse matinée.
Maintenant, le petit bonheur matinal commence par une couche bien chaude à changer et un petit oiseau affamé de tout ce que la vie a à offrir.
J'aurai toute l'éternité pour faire la grasse matinée.
3.16.2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire