Anne-Sophie trotte de plus en plus pour ne pas dire qu'elle courre de plus en plus. Elle me fait penser à Olivier quand il a commencé à marcher et qu'il tournait en rond.
Quelle joie de la voir tourbillonner, rien pour l'arrêter. Le bonheur de découvrir que l'herbe est plus verte de l'autre coté de la rue chez le voisin.
Et surtout, n'essayez surtout pas de la prendre par la main pour quelque contrôle que ce soit, elle déteste.
Mais le sujet de ce texte, c'est les prunes, pas celles que l'on ceuillent et mangent, mais celles que l'on s'infligent en tombant.
Déjà 3 ou 4 dans le front pour Anne-Sophie et je me doute fort que toutes les articulations vont y passer. Je ne peux tout de même pas la suivre pas à pas. De toute façon, juste un moment d'inattention et elle est dans le champ.
Et quand elle se plante, elle se plante, face en premier, j'ai mal pour elle.
Je ne veux pas la priver de ses sorties, elle en redemande.
Et ce n'est pas les chutes et les bobos qui l'arrêtent. Aussitôt la douleur passée, elle repart, comme si rien n'était arrivé.
Alors je me dis que finalement, je vais m'y faire, que les diachilons vont servir à quelque chose et que l'apprentissage de la vie passe par les prunes.
3.17.2010
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